“Je travaille avec un psychologue du sport” : Le mental, la clé du succès pour Pavlyuchenkova
Qualifiée pour sa première demi-finale de Grand Chelem à 29 ans, Anastasia Pavlyuchenkova a avoué que son travail récent avec un psychologue du sport a grandement contribué à la faire progresser au plus haut niveau.
L’aspect mental au tennis est fondamental, peut-être encore plus que le côté physique. Il vous aide à produire votre meilleur tennis dans les moments clés d’un match, et peut faire craquer votre adversaire si vous avez une emprise sur lui, comme le Big Three face à la Next Gen en Grand Chelem par exemple. Se sentir bien dans sa tête aide à mieux se sentir sur le court. C’est d’ailleurs pour sa santé mentale que Naomi Osaka a refusé de se présenter en conférence de presse à Roland-Garros.
Consciente de l’importance du mental dans son jeu, Anastasia Pavlyuchenkova a avoué en conférence de presse ce mardi après sa victoire face à Elena Rybakina en quart de finale de Roland-Garros avoir récemment commencé à travailler avec un psychologue du sport. Un travail sur son mental qui commence à porter ses fruits.
“Je pense que j’ai toujours joué un bon tennis. C’est juste que mon mental n’était pas assez bon. Je n’étais pas assez forte mentalement. Je travaille sur cet aspect avec un psychologue du sport – c’est assez récent – et je sens déjà que cela commence à payer. J’espère que cela va m’aider à atteindre mes objectifs” a t-elle confié.
Pavlyuchenkova, première demie en Grand Chelem à 29 ans
Anastasia Pavlyuchenkova est l’une des joueuses les plus régulières du circuit WTA. La Russe a toujours terminé dans le top 30 depuis 2009, avec un pic à la 13e place mondiale en juillet 2011. Mais la native de Samara n’a jamais atteint son rêve de top 10, et n’a jamais brillé en Grand Chelem.
Avant Roland-Garros 2021, l’actuelle 32e au classement WTA restait sur six échecs en quart de finale en Grand Chelem.
• Roland-Garros 2011
• US Open 2011
• Wimbledon 2016
• Open d’Australie 2017
• Open d’Australie 2019
• Open d’Australie 2020
Mentalement, Anastasia Pavlyuchenkova a bien passé un cap, mais elle ne veut pas s’emballer.
“J’ai toujours voulu être en demi-finale dans le passé et je l’atteins seulement maintenant. C’est donc une réaction un peu neutre. Je suis, bien sûr, satisfaite mais j’ai l’impression de juste faire mon travail et il y a encore des matchs à jouer, du travail à faire.
“Je regarde cela de manière assez froide et j’essaie de profiter de ce moment le mieux possible, mais je n’y accorde pas tellement d’importance. J’essaie de rester dans l’instant présent et de profiter du moment, et après je verrai.” Loin d’être dans l’euphorie, la Russe n’a qu’un seul objectif, le titre.