Roland-Garros, le récap du tableau féminin : Sakkari, Gauff et Krejcikova, des novices en quarts de Grand Chelem, Swiatek toujours solide
Votre guide pour tout ce qu’il faut savoir sur la 9e journée de Roland-Garros chez les femmes, avec la qualification de Maria Sakkari, Iga Swiatek, Cori Gauff et Barbora Krejcikova.
- Elles ont gagné ce lundi à Roland-Garros (8e de finale) : Iga Swiatek (N°8), Maria Sakkari (N°17), Cori Gauff (N°24), Barbora Krejcikova
- Elles ont été éliminées ce lundi à Roland-Garros (8e de finale) : Sofia Kenin (N°4), Ons Jabeur (N°25), Sloane Stephens, Marta Kostyuk
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Swiatek assume son statut
Après l’élimination de la finaliste 2020 Kenin, Iga Swiatek est la grande favorite à sa propre succession à Roland-Garros. Un statut que la Polonaise assume sur et en dehors du court. La neuvième joueuse mondiale est toujours dans le tableau et n’a toujours pas perdu un set. Elle reste d’ailleurs sur une série de 22 sets remportés consécutivement à Paris. Face à Marta Kostyuk en night session sur le court Philippe-Chatrier, Iga Swiatek a une nouvelle fois été impressionnante (6-3, 6-4). Deux breaks dans chaque manche, 24 coups gagnants et 74% de points remportés derrière sa première balle, un match très solide. Qualifiée pour les quarts de finale, la Polonaise a rendez-vous avec Maria Sakkari.
Sakkari, un cap de passé
Maria Sakkari s’était arrêtée deux fois au stade des huitièmes de finale en Grand Chelem en 2020, à l’Open d’Australie puis à l’US Open. Cette fois, la Grecque a franchi cette barrière pour se hisser en quarts de finale de Roland-Garros. La 18e joueuse mondiale a dominé Sofia Kenin (N°4), finaliste de la dernière édition du Grand Chelem parisien, lundi en huitième de finale (6-1, 6-3). Elle est ainsi la première Grecque à atteindre les quarts de finale d’un tournoi majeur chez les femmes.
Sakkari avait consenti un gros effort pour se défaire d’Elise Mertens au tour précédent (7-5, 6-7, 6-2, en 2h54′) et s’est pleinement libérée pour ne laisser aucune chance à l’Américaine, qui lui a aussi donné beaucoup de points gratuits (32 fautes directes, dont 9 doubles fautes). Entreprenante (19 coups gagnants) et concentrée, la Grecque a fait le travail en 1h08′. Elle attend désormais l’identité de son adversaire en quart de finale. Ce sera Iga Swiatek (N°8) ou Marta Kostyuk.
Gauff en démonstration
53 minutes ont suffi à Cori Gauff pour se qualifier pour son premier quart de finale en Grand Chelem. L’Américaine (N°24) a étouffé Ons Jabeur (N°25) ce lundi en huitième de finale de Roland-Garros (6-3, 6-1). Elle affrontera, pour une place dans le dernier carré, une autre novice à ce niveau en Grand Chelem, à savoir Barbora Krejcikova.
A seulement 17 ans, Gauff a encore affiché une maturité impressionnante pour se défaire de la Tunisienne. Elle a pris le jeu à son compte dès les premiers échanges et n’a plus desserré l’étreinte. Gauff a agressé son adversaire à chaque opportunité, notamment sur seconde balle (deux points sur trois remportés derrière la deuxième de Jabeur), et a brillé au filet (13/17). Impeccable sur son service, elle n’a pas concédé la moindre balle de break du match et a fait étalage de son niveau de confiance actuel. Gauff en est à neuf victoires de rang, après son titre à Parme avant Roland, et n’a pas perdu le moindre set sur ses cinq dernières rencontres. De quoi en faire une vraie outsider pour la victoire finale à Paris.
Krejcikova, plus qu’une simple joueuse de double
Neuvième victoire consécutive, un premier quart de finale en Grand Chelem en simples : Barbora Krejcikova est dans la forme de sa vie. La Tchèque a atomisé Sloane Stephens, finaliste à Roland-Garros en 2018, pour poursuivre sa route à Paris (6-2, 6-0). La 33e joueuse mondiale sera opposée à Cori Gauff au tour suivant. Krejcikova a passé une petite heure sur le court pour se débarrasser de l’Américaine.
Sans être nécessairement d’une grande précision (10 coups gagnants pour 19 fautes directes), elle a fait exploser Stephens (26 erreurs non provoquées) avec son jeu en variations et ses changements de rythme. Krejcikova a aussi joué à la perfection tous les points importants et a fini la rencontre sans perdre son service une seule fois. Victorieuse du tournoi de Strasbourg la semaine passée, la Tchèque démontre qu’elle est bien plus qu’une joueuse de double, spécialité dans laquelle elle est 7e mondiale et a remporté deux tournois du Grand Chelem, dont Roland-Garros en 2018. Elle n’est plus qu’à trois matches de réussir le doublé.
Mais ce n’était pas gagné pour Krejcikova, en plein doute juste avant le début de la rencontre. “Une demi-heure avant le match, je ne voulais même pas entrer sur le court, parce que je me sentais juste vraiment mal, a confié la Tchèque en conférence de presse. J’ai dû m’enfermer dans la salle de kiné et je devais parler avec ma psychologue. Je me suis même mise à pleurer. Nous en avons beaucoup parlé et elle m’a dit que si j’arrivais à surmonter ce que je ressentais, ce serait une grande victoire. Et peu importe que je gagne ou que je perde sur le terrain, parce que ce serait une victoire personnelle.” Krejcikova a finalement fait coup double.