Medvedev boosté après sa victoire à Rome : “J’ai peut-être plus d’attentes que d’habitude à Roland-Garros”
Daniil Medvedev arrive pour la première fois à Paris avec un titre en poche, sur terre battue, acquis à Rome.
Pour la première fois depuis le début de sa carrière, Daniil Medvedev arrive à Roland-Garros avec un titre sur terre battue dans ses valises. Le Russe, vainqueur du Masters 1000 de Rome la semaine dernière, semble avoir enfin apprivoisé une terre battue qui lui a posé bien des problèmes par le passé. Le numéro deux mondial est à Paris avec le plein de confiance et il compte bien s’en servir pour aller le plus loin possible, en gardant les pieds sur terre.
“Je ne vais pas me mettre trop la pression mais ce qui s’est produit à Rome a été fantastique. J’ai peut-être plus d’attentes que d’habitude à Roland-Garros mais je sais que cela peut être un piège. Il faut pouvoir utiliser cette confiance mais sans être trop fier de soi parce qu’on se dit « ça va être facile » et dès le premier tour vous avez un problème. J’ai déjà été dans cette situation à de nombreuses reprises. Je veux simplement jouer du bon tennis ici, à Roland-Garros.”
“L’humeur générale est mieux parce qu’à Rome, je n’ai jamais gagné un match et à Genève, où j’ai joué, j’ai perdu au premier tour. C’est la première fois que j’arrive ici après avoir gagné des matchs la semaine précédente. C’est magnifique. C’est une des premières fois où je suis un peu moins stressé par rapport à la terre battue. Pour l’instant tout va bien, j’ai beaucoup de confiance, je vais essayer de transférer cela dans le tournoi et on verra lundi ou mardi.”
Pour Medvedev, la terre de Roland-Garros est “plus lente” que d’habitude
Dans la partie basse du tableau, le numéro deux mondial Daniil Medvedev a logiquement évité le numéro un Carlos Alcaraz et eu de la chance au tirage en découvrant que Novak Djokovic était dans la partie haute avec l’Espagnol. Pendant le média day ce vendredi, le Russe a parlé de la terre battue de Roland-Garros. Après deux entraînements, il juge la surface plus lente que d’habitude.
“Je ne sais pas si c’est la balle, la surface, ou peut-être est-ce un peu plus humide mais d’après ce que disent tous les joueurs, tout le monde semble d’accord sur le fait que cette année, la surface est plus lente ici, les balles s’alourdissent et c’est très dur pour l’épaule, le coude et notamment après l’Australie, c’était la même situation et beaucoup de joueurs en ont souffert.
Bien entendu, au tennis on doit s’adapter. C’est dommage. Je me suis entraîné deux fois, j’ai fait deux matchs d’entraînement, j’ai trouvé cela beaucoup plus lourd que les années précédentes. À Rome, la surface n’était pas si rapide et j’ai bien aimé. Donc on verra.”
Daniil Medvedev débutera son Roland-Garros face à un joueur issu des qualifications ou contre un lucky loser.