Les larmes de Gauff ont coulé au moment où elle a reçu son trophée de finaliste de Roland-Garros

« Ce ne sera pas la fin du monde si je ne gagne pas » avait déclaré Coco Gauff en conférence de presse avant de disputer sa première finale en Grand Chelem. Et pourtant, la jeune joueuse de 18 ans n’a pas pu cacher toute sa déception au moment de s’adresser au public lors de la cérémonie de remise des trophées après s’être inclinée face à Iga Swiatek.

Les larmes avaient déjà coulé lorsqu’elle a regagner sa chaise après la poignée de main, et sont revenues au moment où Coco Gauff a tenu à remercier sa famille pour son soutien. « Je suis désolé de ne pas avoir gagné aujourd’hui » a t-elle lâché en sanglotant. Le public du court Philippe-Chatrier a alors consolé l’Américaine en l’applaudissant le plus fort possible. 

En conférence de presse, Coco Gauff, encore très émue, a expliqué qu’elle ne savait tout simplement pas comment gérer ce trop-plein d’émotions. « Je ne sais pas comment gérer ça, alors les larmes coulent. J’ai vraiment essayé de ne pas pleurer sur le court, mais je savais que je le ferais, que je gagne ou que je perde. Mais en réalité, je me sens heureuse et triste, alors je ne sais pas comment gérer ça. »

« Je me déteste d’avoir pleuré. Je ne sais pas si je dois sourire ou pleurer. Je pense que pour moi, c’est juste la façon dont je réagis à tout ce qui se passe. Parce que je pense que pour le moment, émotionnellement, c’est juste beaucoup à gérer pour moi, et j’essaie vraiment de ne pas craquer. »

Gauff  : « Demain au réveil je serais fière de moi »

Avant la rencontre, Coco Gauff avait tenté de « banaliser » sa première finale de Grand Chelem en ne lui accordant pas énormément d’importance et en voulant surtout se concentrer sur le match en lui-même. Mais la joueuse de 18 ans, pourtant déjà très mature pour son âge, a été rattrapée par l’enjeu immense d’un premier sacre majeur. Néanmoins, avec le soutien de sa famille, l’Américaine se relèvera vite de cette défaite.

« Je pense que j’ai beaucoup dit, “Oh, c’est juste un match de tennis, ça n’a pas d’importance”. Vraiment, c’est ce que je crois. Ça n’a pas d’importance. Oui, avec les émotions maintenant je le ressens beaucoup, mais demain je vais me réveiller et être vraiment fière de moi. »

« Ma famille compte beaucoup pour moi. Mes frères sont venus. Je pense que c’est de là que viennent la plupart des larmes, parce que je le voulais tellement pour moi, et je sais qu’ils le voulaient tellement pour moi. Je pense que pour eux de me voir si bouleversée, je pense que c’est ce qui les a le plus blessés. Demain, ou même ce soir, nous allons encore jouer aux cartes et nous allons rire et tout ira bien. »

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