“Le tennis n’est pas une course de 100 mètres, c’est un marathon” – Haddad Maia sur son habitude des longs combats
Vainqueure du match féminin le plus long de l’année, Beatriz Haddad Maia a expliqué qu’elle était habituée de ce type de rendez-vous.
Pour leur premier huitième de finale en tournoi du Grand Chelem, Beatriz Hadad Maia et Sara Sorribes Tormo n’ont pas fait les choses en moitié en offrant au Suzanne-Lenglen le match féminin le plus long de l’année avec 3h51de jeu. Mais, au moment de conclure, l’avantage de l’expérience de ces longs matchs a pesé en faveur de la Brésilienne.
J’ai connu plusieurs matchs de plus de trois heures dans ma carrière
Beatriz Haddad Maia
“Je pense que le tennis n’est pas une course de 100 mètres, c’est un marathon, surtout mes matchs (rires ) ” a souri la n°14 mondiale en conférence de presse. ” J’ai connu plusieurs matchs de plus de trois heures dans ma carrière. Plus le match dure et plus je suis forte, c’est une de mes qualités. Je suis très fière du travail accompli avec le préparateur physique et mon entraîneur.”
Haddad Maia : ” Sur le Suzanne-Lenglen, je devais tout essayer jusqu’à la fin”
Dans un bras de fer si intense, la condition physique est primordiale, mais l’aspect psychologique n’est pas à négliger. Beatriz Haddad Maia estimait que son état esprit et sa combattivité l’avaient aidé à faire la différence.
“Je travaille très dur depuis que je suis jeune et, mentalement, je n’abandonne jamais même si les choses ne se passent pas comme je le souhaite” a-t-elle confié. “Les clés aujourd’hui, c’était la discipline et le calme. Il fallait accepter que mon adversaire jouait mieux par moment. Mais, à Roland-Garros, sur le court Suzanne-Lenglen, je devais tout essayer jusqu’à la fin”.
Au prochain tour, Beatriz Haddad Maia rencontrera Ons Jabeur, qui elle, n’a passé que 1h03 sur le court ce lundi. La Brésilienne va donc devoir bien récupérer si elle veut rivaliser avec la Tunisienne qui paraît bien affutée en ce début de Roland-Garros.