L’air de rien, Carreno Busta est encore là
Présent en quarts de finale où il s’apprête à retrouver Novak Djokovic après leur épisode de l’US Open, Pablo Carreno Busta trace sa route sans faire de bruit.
Le nom de Pablo Carreno Busta est rarement cité au moment d’égrainer les différents outsiders d’un tournoi du Grand Chelem. L’Espagnol fait pourtant preuve d’une belle régularité depuis maintenant plusieurs années dans l’ombre de joueurs plus charismatiques ou plus flamboyants. Là où un Matteo Berrettini, pourtant 8e mondial, s’est cassé les dents face au surprenant Daniel Altmaier, le récent demi-finaliste de l’US Open n’a pas tremblé pour signer un succès convaincant (6-2, 7-5, 6-2) contre le qualifié allemand.
Pour ne rien gâcher, le 18e joueur mondial trouve que ses sensations évoluent dans le bon sens depuis le début de la quinzaine : « Au début du tournoi, je n’étais pas au meilleur de ma forme, car je ne m’étais pas suffisamment entraîné. Mais pendant le tournoi, j’ai regagné confiance en moi sur le court. J’ai joué un très bon niveau. Je me sentais très bien. Je suis satisfait de mon niveau de jeu actuel. »
Retrouvailles avec Djokovic
Pour réellement basculer dans une autre dimension, Carreno Busta aurait besoin d’un succès marquant face à un top joueur dans un rendez-vous majeur. Cela aurait pu intervenir il y a quelques semaines de cela à l’US Open en huitièmes de finale face à Novak Djokovic. Mais alors qu’il s’apprêtait à servir pour le gain de la première manche, le 18e mondial a vu son adversaire être disqualifié pour un jet de balle dans le visage d’une juge de ligne.
Ce mercredi il aura l’occasion de se mesurer une nouvelle fois au numéro 1 mondial à l’occasion de son deuxième quart de finale à Roland Garros après 2017 (abandon face à Nadal). Le Serbe se méfie évidemment de ce rendez-vous piégeux : « Je pense que les conditions actuelles lui conviennent car la balle ne rebondit pas très haut, et il joue assez plat des deux côtés. Il aime bien les surfaces plus lentes, tout comme Bautista, il attend que l’adversaire commette des erreurs, mais il est également à même de prendre les devants. C’est un joueur très complet. »
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