La belle émotion de Swiatek après une finale accrochée, une pression liée à son statut et une incertitude sur son physique : “Je suis contente d’avoir survécu”
Iga Swiatek était très émue au moment de remporter son quatrième titre du Grand Chelem à Roland-Garros.
Juste après la malheureuse double faute de Karolina Muchova pour conclure la finale de Roland-Garros, Iga Swiatek s’est accroupie sur la terre battue parisienne, visiblement touchée, soulagée et très émue d’avoir remporté son quatrième titre du Grand Chelem. Très concentrée tout au long de la quinzaine, sans laisser place à l’émotion, la Polonaise a finalement craqué pour l’un des plus beaux moments de sa carrière.
C’est la première fois de sa carrière que la numéro un mondiale réussi à conserver un titre du Grand Chelem. Grande favorite à sa propre succession cette année à Roland-Garros, Iga Swiatek a pourtant dû surmonter les épreuves à Paris, en arrivant d’abord avec une incertitude physique suite à une blessure subie à Rome. Puis en perdant son premier set en finale d’un Grand Chelem avant de se retrouver très proche de la défaite.
Mais la Polonaise s’est accrochée pour aller chercher une troisième victoire à Roland-Garros. Interrogée en conférence de presse sur son émotion à l’issue de la finale, Iga Swiatek a confié qu’elle avait laissé sortir toutes ses émotions des semaines précédentes, en expliquant que ce n’était pas facile de rester solide mentalement pendant un long tournoi comme celui-ci.
“Je ne douterai plus jamais de ma force”
Iga Swiatek
“L’année dernière, j’ai eu la confirmation que la première fois n’était pas une coïncidence ou quelque chose comme ça. Cette fois-ci, c’est sûr, c’était un peu plus difficile en termes de, vous savez, comme vous l’avez dit, de mes blessures et de la pression, et aussi en revenant ici en tant que tenante du titre, j’ai l’impression que c’est un peu différent.”
“Je ne sais pas ce que j’ai ressenti. C’est difficile à décrire. Mais beaucoup de bonheur. Je me suis sentie soudainement fatiguée de ces trois semaines. Peut-être que mes matches n’étaient pas physiquement épuisants, mais c’est assez difficile de rester concentrée pendant ces trois semaines.”
“Depuis Stuttgart, je ne suis pas rentrée chez moi. Je suis donc heureuse d’avoir terminé la tournée sur terre battue aussi bien et d’avoir en quelque sorte survécu. Je pense que je ne douterai plus jamais de ma force, peut-être à cause de cela.”