Djokovic a assisté au match de Nadal : “Vivre un moment peut-être unique”
Le numéro un mondial voulait être présent pour le possible dernier match de Rafael Nadal à Roland-Garros.
Les places étaient chères pour assister au potentiel dernier match de Rafael Nadal à Roland-Garros. Dans un stade bondé, l’Espagnol s’est incliné face à Alexander Zverev (6-3, 7-6, 6-3) pour la quatrième fois de sa carrière Porte d’Auteuil. Parmi les chanceux, Carlos Alcaraz, Iga Swiatek, très grande fan du Majorquin, mais aussi Novak Djokovic, le seul à l’avoir battu deux fois à Paris, étaient présents dans les tribunes.
Si Nadal n’a pas confirmé que c’était son dernier match à Roland-Garros, personne ne voulait rater ce moment d’histoire, et encore moins le numéro un mondial, le plus grand rival de l’Espagnol. En conférence de presse après sa victoire face à Pierre-Hugues Herbert, il a insisté sur sa volonté d’être présent.
“C’était formidable à voir. Je ne me souviens plus de quelle était la dernière fois où j’ai été spectateur d’un match de haut niveau, en dehors de la Coupe Davis bien sûr. Swiatek était là, Alcaraz était là. Nous voulions tous, je crois, saisir l’atmosphère, vivre un moment peut-être unique, qui aurait pu être sa dernière apparition. Même si ça n’est pas sûr que ce soit le cas”, a t-il raconté devant les journalistes.
“Je pense qu’il a très bien joué par rapport à ce qu’on avait vu à Rome et à Barcelone. Son niveau était bien plus élevé. Même s’il a perdu en trois sets, les deuxième et troisième sets étaient vraiment serrés, il aurait clairement pu gagner un de ces deux sets et peut-être que le match serait parti dans une autre direction. Il n’a pas eu de chance avec le tirage, Zverev est en grande forme, il a gagné Rome et il sert extrêmement bien.”
Djokovic et Alcaraz présents pour son match ? Normal pour Nadal
Rafael Nadal, 14 fois vainqueur à Roland-Garros, n’a pas vraiment fait attention aux spectateurs particuliers présents pour son premier tour. En conférence de presse, quand il a été mis au courant, le protégé de Carlos Moya n’a pas du tout été étonné, au contraire.
“Je ne les ai pas vus, mais d’une certaine manière, c’est normal, non ? Si je sais que Novak joue pour la dernière fois à Wimbledon ou en Australie et que j’étais là… Carlos qui m’a probablement regardé à la télévision pendant la plupart de ses années de vie (sourire), il est normal qu’ils s’intéressent d’une manière ou d’une autre à ce que j’ai fait, surtout dans cet endroit particulier avec toute l’histoire que j’ai derrière moi, non ? Je suis heureux que cela se produise, vous savez, parce que cela signifie que j’ai eu un héritage positif ici et un héritage positif dans ma carrière.”
L’équation était finalement assez simple : une page de l’histoire se tournait et les plus grands de ce sport ne pouvaient pas se permettre de le manquer.