Amélie Mauresmo estime que les matchs en cinq sets pour le circuit féminin pourraient être « intéressants »

La quinzaine de Roland-Garros touche déjà à sa fin, l’occasion pour Amélie Mauresmo de revenir sur une édition 2023 « satisfaisante ». Devant la presse, la directrice du tournoi a été interrogée sur de nombreux sujets, en particulier sur le tennis féminin.

Après avoir convenu avec les journalistes que la finale entre Muchova et Swiatek avait été « fantastique », on lui a demandé s’il était possible de voir, lors de certaines occasions, des matchs féminins en cinq sets pour éviter de voir des finales expéditives comme en 2022 , lorsque Iga Swiatek avait écarté Coco Gauff en seulement 1 heure et 8 minutes.

« En ce qui concerne les règles, c’est envisageable  » a répondu Mauresmo.  » Il faudrait que je vérifie cette possibilité. Vous savez, quand je jouais, j’ai toujours pensé que ce serait quelque chose d’intéressant à explorer. J’étais très déçu que la finale du Masters se joue seulement en trois sets. »

Toutefois, si cette possibilité est envisageable, elle paraît aussi compliquée à mettre en place et à anticiper pour l’ancienne n°1 mondiale.

« C’est compliqué. C’est quelque chose que l’on souhaite quand le match se termine rapidement mais hier, après 2h 40 de rencontre, c’était fantastique. Pourquoi en faire plus dans ces cas-là ? »

Mauresmo : « Les principaux créneaux ont été beaucoup plus équilibrés cette année »

La directrice de Roland-Garros a aussi été interpellée sur le manque de match féminin lors des sessions nocturnes – avec un seul match féminin en dix rencontres – notamment après les propos de Jessica Pegula dans une chronique faite à BBC Sports, dans laquelle elle a estimé que le tennis féminin a été « sous-évalué ».

Mais, Amélie Mauresmo a coupé court à la polémique, pensant de son côté que du progrès avait été fait et que la répartition était beaucoup plus juste cette année.

« En dehors des nights sessions, les principaux créneaux ont été ont été rééquilibrés cette année, notamment entre les hommes et les femmes, c’est quelque chose de très important pour nous. »

Certaines grandes joueuses ne sont pas très enthousiastes à l’idée de jouer le soir.

Amélie Mauresmo

La Française a aussi rappelé que l’organisation prenait en compte la volonté de certaines joueuses, même si ce n’est pas elles qui décidaient de la programmation.

« Certaines grandes joueuses que nous voudrions programmer pour ces sessions, ne sont pas très enthousiastes à l’idée de jouer le soir » a-t-elle rappelé. « Nous n’écoutons pas toutes les requêtes mais l’objectif est aussi d’arranger tout le monde. »

Plus tôt dans la quinzaine, Iga Swiatek avait déclaré qu’elle préférait jouer pendant la journée.

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