Alcaraz et Djokovic, les mêmes mots avant leur choc : “Pour être le meilleur, il faut battre les meilleurs”
Après leurs qualifications respectives pour les demi-finales de Roland-Garros, Carlos Alcaraz et Novak Djokovic ont parlé de leur affrontement tant attendu.
Quand le tableau du simple messieurs de Roland-Garros a été dessiné par le tirage au sort, tout le monde s’est mis à espérer une “finale” dès le vendredi, avant celle du dimanche : le choc entre Carlos Alcaraz et Novak Djokovic. Un duel rêvé, devenu réalité. Vendredi soir, l’Espagnol et le Serbe ont respectivement écarté Stéfanos Tsitsipás et Karen Khachanov en quarts de finale, avant de s’exprimer au sujet de leur futur affrontement.
En conférence de presse, avant même qu’Alcaraz et Tsitsipás n’aient débuté leur rencontre, Djokovic a eu droit à une question à propos de l’Espagnol. “C’est un gars super sympa sur et en dehors du court”, a-t-il répondu. “Il met beaucoup d’intensité quand il joue. Il me rappelle un joueur de son pays, un gaucher (sourire). Il mérite ses succès. Il travaille dur, et il est déjà très complet, à seulement 20 ans.”
“Si on en vient à se rencontrer, mais n’oublions pas qu’il doit battre Stéfanos Tsitsipás, c’est le match que tout le monde veut voir”, a-t-il ajouté. “Et ce sera le plus grand défi pour moi depuis le début du tournoi. Si vous voulez être le meilleur, il faut battre les meilleurs. Et il est assurément le gars à battre ici. J’ai hâte d’y être.”
C’est le match que tout le monde veut voir.
Carlos Alcaraz et Novak Djokovic
Deux hommes, deux personnalités différentes, 16 ans d’écart, mais les mêmes mots. Exactement les mêmes. “Si vous voulez être le meilleur, il faut battre les meilleurs”, a lui aussi déclaré Alcaraz, lors de l’interview sur le court après sa qualification pour les demi-finales. “C’est le match que tout le monde veut voir. J’avais vraiment envie d’arriver jusqu’à cette rencontre. Je sais que ça va être un défi très relevé, mais j’espère vraiment jouer à un bon niveau.”
À celui affiché à Madrid l’an passé, au même stade de la compétition pour s’imposer face au Serbe lors de leur seule joute, par exemple. Voire encore un cran au-dessus. Car, si battre le surnommé “Nole” en deux sets gagnants est déjà un Everest en soi, le faire en Grand Chelem s’apparente à pareille performance, mais sans apport d’oxygène ni sherpas.
Encore plus face à un Djokovic averti, qui en vaut deux, n’ayant pas oublié leur denier match. “Il m’a battu 7-6 au troisième à Madrid”, a rappelé le Belgradois. Après 3h36 de jeu, et deux premiers sets tout aussi accrochés (6-75, 7-5, 7-65). De quoi espérer, qu’après avoir été dessiné, le tableau de Roland-Garros nous révèlera un véritable chef-d’œuvre. Vivement vendredi, comme dirait un Michel Drucker très en avance.