Tragi-comique : Arthur Fils blessé à cause de son strap’
Après son abandon face à Ugo Humbert au troisième tour de l’Open d’Australie, Arthur Fils a expliqué que sa douleur au pied était survenue à cause d’un strap’, qu’il n’a jamais supporté.
Lorsqu’on est un jeune joueur de 20 ans comme Arthur Fils, on a forcément beaucoup d’axes de progression mais on ne lui avait pas encore décelé celui-ci : le Français, contraint ce vendredi à l’abandon alors qu’il était mené deux sets à un par Ugo Humbert lors du derby tricolore au troisième tour de l’Open d’Australie, a expliqué que son abandon était lié à la pose d’un strap’ sur sa cheville gauche, légèrement touchée lors de son match précédent remporté face à un autre Français, Quentin Halys.
« Le problème, c’est que, depuis toujours, je ne supporte pas les straps », a expliqué l’Essonnien à Melbourne. « Et là, on m’en a fait un qui me serrait un peu trop. Je pense que j’avais un nerf comprimé, au niveau du cinquième métatarse. Je ne sais pas trop encore mais plus le match avançait, plus j’avais mal au pied. Ça a commencé dans le deuxième set. A partir du milieu du troisième set, je ne pouvais plus vraiment bouger. Et au début du quatrième, quand j’ai voulu me relever de mon banc, je n’ai pas pu. Je ne pouvais plus poser le pied par terre, cela ne servait à rien de continuer. »
On ne connaissait pas ce « point faible » chez Arthur Fils mais le jeune Français a confié avoir toujours eu une sainte horreur des straps, bandages et autres chevillières, ce qui peut s’avérer sacrément problématique quand on pratique à haut niveau un sport aussi traumatisant que le tennis. L’intéressé avait dû voir le problème arriver car la veille, lors de son entraînement, il avait dû enlever son strap’ au bout de vingt minutes.
« Là, c’était déjà mieux, j’ai tenu une heure et demie », a-t-il poursuivi. « Mais je ne supporte rien, c’est assez dingue. Le plus frustrant, c’est que ce n’est pas une grosse blessure, je sais que cela ira mieux dans quelques heures et je ne suis absolument pas inquiet pour la suite. C’est ça qui est vraiment « relou ». »
A priori, le programme d’Arthur Fils pour les prochaines semaines n’est donc pas remis en question, et notamment sa participation à la rencontre de Coupe Davis face au Brésil, début février à Orléans. Mais, avant même de continuer à polir les contours de son jeu formidablement léché, il va lui falloir se pencher sérieusement sur cette histoire de strap’…