Alex de Minaur n’est « jamais satisfait » de son niveau
Interrogé après sa victoire contre Pablo Cuevas (6-3, 6-3, 7-5), Alex de Minaur s’est montré content de sa qualification mais a vite repris son sérieux pour évoquer la suite de la compétition. Surtout, l’Australien se veut impitoyable envers lui-même et a de grands projets pour Melbourne et l’avenir.
Il a beau avoir gagné son deuxième tour de l’Open d’Australie à la maison, Alex de Minaur reste un éternel insatisfait. Mais n’y voyez aucun fausse modestie au comportement du jeune tennisman de 21 ans, le natif de Sydney veut simplement tout donner pour se montrer dans les tournois du Grand Chelem. Dans son pays, le meilleur joueur local, moins fantasque que son compatriote Nick Kyrgios, souhaite valider l’axe de progression observé en 2020. Quart de finaliste pour la première fois dans l’un des quatre monuments (en l’occurence à l’US Open) en septembre dernier, Alex de Minaur (23eme au classement ATP) fait de 2021, l’année de la confirmation de son potentiel. Même s’il est encore jeune et tendre face à des Dominic Thiem ou Daniil Medvedev, sans même parler de Nadal ou Djokovic, l’Australien n’en reste pas moins un bourreau de travail et n’hésite pas à montrer les dents lorsqu’il le faut. Au premier tour du Grand Chelem de Melbourne face à Tennys Sandgren, il n’a que peu goûté au sourire de son adversaire lorsqu’il a été la cible involontaire d’une balle de l’Américain près du filet. La mine noire, alors qu’il dominait tranquillement la rencontre, de Minaur a répliqué de la même manière sur sa balle de match. Intentionnel ou non, chacun se fera une opinion…
"I'm never satisfied with where I'm at"@alexdeminaur has big plans for Melbourne and the future 😤🇦🇺#AusOpen | #AO2021 pic.twitter.com/9h5qxgFxbR
— #AusOpen (@AustralianOpen) February 11, 2021
« Mon équipe me recadre lorsqu’il le faut »
Solide vainqueur de Pablo Cuevas ce jeudi (6-3, 6-3, 7-5), Alex de Minaur a pris le temps de savourer sur le court cette qualification pour le troisième tour (contre Fabio Fognini) mais a très vite repris son sérieux en conférence de presse. Interrogé sur sa mentalité et son attitude, le récent vainqueur par forfait (contre Alexander Bublik) du tournoi d’Antalya, s’est livré tout en franchise aux journalistes présents.
« Je suis mon plus grand critique, ça l’a toujours été et cela sera toujours le cas. Il est vrai que certaines choses peuvent m’atteindre et m’entraîner dans une voie plutôt négative mais je crois aussi que ça me pousse à m’améliorer sans cesse. Je ne suis jamais satisfait de moi, de mon niveau, je veux continuer à m’améliorer, à me pousser dans mes retranchements. J’ai appris à vivre comme ça mais j’ai mon équipe qui est là pour me mettre dans la bonne direction si jamais je pars dans une autre. »
Pour l’heure, la tête de série n°21 du tournoi va se frotter à un spécimen en la personne de Fabio Fognini qui peut, s’il est dans un « bon » jour, facilement fatiguer mentalement son adversaire. À de Minaur de prouver qu’il en faudra plus pour le déstabiliser.