Serena réticente à voir Olympia se mettre au tennis
Serena Williams a expliqué pourquoi elle n’avait pas très envie de voir sa fille Olympia pratiquer le tennis, et pourquoi elle a dû s’y résoudre, dans une apparition au Late Show de Stephen Colbert sur CBS.
Après les sœurs Williams, la fille Williams ? Serena Williams a d’autres projets pour sa fille Olympia mais elle la soutiendra si c’est sa décision, a-t-elle expliqué au Late Show de Stephen Colbert sur CBS, mardi. Interrogée sur conditions d’entrainement et de séjour à Adelaide pour préparer l’Open d’Australie, Serena Williams a d’abord eu ce commentaire :
« Avec une petite de trois ans, ce n’est pas facile d’être claquemurée dans un hôtel. Mais ça le vaut, au bout du compte, l’enjeu c’est que tout le monde soit en sécurité. »
Puis la joueuse américaine, qui reviendra sur les courts pour une exhibition nommée A day at the drive contre Naomi Osaka, le 29 janvier à Adelaide, a réagi à une photo montrant Olympia, sa fille de trois ans, en train de jouer au tennis.
« Elle est perfectionniste sur le court. Je ne sais pas de qui elle tient ça…, a ironisé Serena. Dans ma tête, il n’était pas question qu’elle se mette au tennis. Puis on s’est retrouvé en plein confinement, et la seule activité qu’on pouvait avoir en toute sécurité, c’était le tennis. Pourquoi je ne voulais pas ? Parce que le tennis est dévorant, stressant, c’est énormément de travail, un engagement colossal, et pour elle il y aurait peut-être un tout petit peu de pression je crois… Si ça ne tenait qu’à moi, je ne la pousserais pas (vers le tennis), mais si c’est sa volonté, je serai sa première supportrice. Ce ne serait cependant pas mon premier choix. »
Serena : “quarantaine intense… mais ils font ce qu’il faut faire”
Serena Williams s’est aussi montrée sensible aux mesures de Tennis Australia pour rendre possible l’Open d’Australie à partir du 8 février, et qui ne lui permettent de sortir que durant cinq heures, avec deux heures de tennis maximum.
« La quarantaine de quatorze jours est super super stricte, mais ça va. Les Australiens n’ont plus le moindre cas de COVID dans leur pays, c’est incroyable. C’est intense à vivre mais c’est une bonne chose parce que à l’issue de cette quarantaine, on pourra vivre une vie normale. Ils font ce qu’il faut faire. »
L’intégralité de l’entretien de Serena Williams est à voir ici. Vous découvrirez notamment que la joueuse aux 23 Grands Chelems n’est pas fétichiste et a égaré certains de ses trophées de majeur… peut-être “empruntés” à l’issue d’une soirée !