“Ils vous traitent un peu comme si vous aviez la lèpre” : Londero vit mal la quarantaine à Melbourne
Juan Ignacio Londero vit très mal la quarantaine imposée avant l’Open d’Australie. Le joueur argentin est monté au créneau lors d’un entretien accordé à Olé.
L’Open d’Australie n’a pas encore commencé qu’il étouffe déjà les joueurs et joueuses qui y participeront. En raison de la situation sanitaire, chaque participant doit respecter une période d’isolement de deux semaines imposée par le gouvernement australien. Forcément, cette quatorzaine a du mal à passer chez certains qui, au bout d’une semaine, tournent déjà en rond dans leur chambre d’hôtel. C’est le cas de Juan Ignacio Londero. L’Argentin, qui s’apprête à disputer son deuxième Open d’Australie, vit très mal cet épisode qu’il décrit pour Olé comme l’une de ses pires expériences jamais vécues. Arrivé en Australie le 15 janvier, le joueur classé 81eme à l’ATP a eu la malchance de se trouver dans un avion dans lequel voyageaient deux personnes testées positives au coronavirus. Ainsi, Londero, comme tous les joueurs et toutes les joueuses ayant pris place dans l’appareil qui a accueilli un ou plusieurs individus positifs, doit respecter une quarantaine beaucoup plus stricte.
Lire aussi : “Le problème pour le physique, ce sera la chaleur plus que la quarantaine”
🔥🇦🇷🎾 Londero habló con Olé desde Melbourne, donde pasa 14 días aislado -¡y no tiene Covid!- sin una ventana, sufriendo
🗣️ “Si no te resignás, le prendés fuego a la habitación”https://t.co/1ynABdfS6A
— Diario Olé (@DiarioOle) January 22, 2021
Londero n’en peut plus
L’Argentin ne peut pas sortir de sa chambre et, après une semaine d’isolement, il est au bout du rouleau. « Vous devez rester 14 jours enfermé sans fenêtres, vous ne pouvez pas prendre l’air à l’extérieur. C’est fou, et ils sont aussi très stricts dans leur traitement, s’est-il insurgé dans les colonnes du média argentin. Ils nous mettent à l’épreuve tous les jours. Ils vous laissent le petit déjeuner à la porte, comme le déjeuner et le dîner. Ils vous traitent un peu comme si vous aviez la lèpre. » Une situation d’autant plus frustrante que Londero n’est pas positif au virus. « C’est un sentiment affreux après avoir donné cinq tests négatifs », ajoute-t-il. Heureusement, le joueur dispose dans sa chambre du matériel nécessaire pour s’entretenir (vélo, poids, etc.). Mais le temps est long et cette période qui met le mental à rude épreuve pourrait certainement avoir un impact, et non en bien, chez certains pendant le tournoi.
Lire aussi : “Nous savions tous que finir en quarantaine stricte pourrait arriver” – Interview exclusive de Petra Kvitova