Djokovic est « préoccupé » par sa blessure, similaire à celle de l’Open d’Australie 2023

La lumière est venue de sa victoire ce mardi face à Carlos Alcaraz en quart de finale de l’Open d’Australie, mais une ombre de taille s’est ajoutée au tableau pour Novak Djokovic pour venir obscurcir la suite de son tournoi.

Touché à la cuisse gauche en fin de premier set, le Serbe a pris un temps mort médical pour se faire strapper. Puis les médicaments ont fait effet petit à petit pour que Novak Djokovic puisse se déplacer sur le court sans douleur et mener la vie dure à Carlos Alcaraz.

Après la victoire, place à la récupération, deux jours pleins avant la demi-finale de vendredi face à Alexander Zverev. Mais le joueur de 37 ans est également perturbé par cette blessure qui pourrait l’empêcher de défendre pleinement sa chance.

« Ce jour supplémentaire sans match arrive à point nommé. Oui, comme je l’ai dit sur le terrain, je dois évaluer la situation demain. Je vais essayer de faire le maximum avec mon équipe, avec mon physio aujourd’hui, demain et dans les prochains jours. Je ne m’entraînerai probablement pas demain. Je verrai si je peux m’entraîner dans deux jours ou non. Je prendrai les choses au jour le jour. »

Djokovic pourrait enchaîner Zverev puis Sinner

« Maintenant, il s’agit vraiment de récupérer. Je suis inquiet. Pour être honnête, je le suis physiquement. Mais si je parviens à être assez bon physiquement, je pense que mentalement, émotionnellement, je suis aussi motivé que je peux l’être. J’espère être en mesure de bouger librement et d’être prêt à jouer cinq sets. »

Novak Djokovic a tout de même de quoi être confiant pour la fin de l’Open d’Australie. Il a déjà connu le même type de blessure lors de son parcours victorieux à Melbourne en 2023 et sait donc comment gérer au mieux la situation, même s’il a deux ans de plus dans les jambes.

« Je ne vais pas entrer dans les détails, mais c’est très similaire à ce que j’ai eu il y a quelques années. 2023, pour être exact. Je n’ai pas fait de tests, évidemment. Je veux dire que j’ai fait des tests avec le physio quand ils m’ont sorti du court, quand j’ai eu le temps mort médical. Il m’a strappé, puis le médecin m’a donné des médicaments, des analgésiques. Cela a fait effet au bout de 20 ou 30 minutes. Cela m’a aidé. Ensuite, j’ai dû prendre une autre dose, je crois, au début de la quatrième. Oui, maintenant que ça se calme, je peux commencer à ressentir des choses différentes. Voyons comment ça se passe demain et au jour le jour. »

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