Federer ne pense pas à la retraite et rêve d’un nouveau titre en Grand Chelem

Roger Federer assure qu’il a encore faim de tennis. Et est persuadé de pouvoir remporter un 21eme titre en Grand Chelem.

A 38 ans, chacun de ses échecs sonne comme le clap de fin pour Roger Federer. Son élimination en demi-finales de l’Open d’Australie, jeudi face à Novak Djokovic (7-6, 6-4, 6-3), n’a pas dérogé à la règle. Après sa nouvelle déconvenue dans un grand rendez-vous, le numéro 3 mondial désormais en quête d’un 21eme sacre en Grand Chelem depuis janvier 2018, date de son dernier titre en date, à Melbourne, n’a donc pas échappé ensuite en conférence de presse à une question sur son avenir. Et à entendre la réponse du Suisse, ce n’est visiblement pas encore maintenant qu’il tirera sa révérence. « Je n’ai pas encore planifié ma retraite », a assuré celui qui avait laissé planer le mystère sur sa participation à ce choc contre Djokovic jusqu’au dernier moment. Toutefois, s’il ne semble pas pressé de ranger sa raquette au placard, Federer ne peut pas certifier pour le moment qu’il rejouera un jour cet Open d’Australie qu’il a remporté six fois. « Je n’en ai aucune idée. C’est comme l’an dernier. On ne peut jamais prévoir le futur, surtout à mon âge. » Il faut dire que le Bâlois aura 39 ans en août prochain. Un âge avancé pour un tennisman qui ne l’empêche pas de rêver pour autant de soulever prochainement un 21eme trophée en Grand Chelem. En dépit de ce septième Majeur quitté sans la victoire, ni même sans être allé en finale (depuis sa victoire en 2018 en Australie, il n’a disputé que la finale de Wimbledon), le miraculé de cette édition 2020 avec deux succès inespérés en huitièmes (Millman) et en quarts de finale (Sandgren) est certain de pouvoir ajouter une ligne à son impressionnant palmarès (103 titres en simple, dont 20 en Grand Chelem, 8 en double, dont un Masters 1000).

Federer : « Je peux encore gagner un Grand Chelem »

« Si je suis capable de gagner encore un tournoi du Grand Chelem ? Oui, je le pense. Quand je vois ce que j’ai fait l’an dernier et comment je joue actuellement, je pense que je peux encore le faire. » A condition que son physique le laisse tranquille. Ce qui n’a pas été le cas lors de cette quinzaine australienne. Touché à l’aine contre Sandgren, il avait même semblé tout proche de jeter l’éponge, lui qui n’a jamais abandonné dans un match de toute sa carrière. Toutefois, s’il a pris un temps mort médical jeudi à la fin du premier set, c’était uniquement par précaution. « Le temps mort était nécessaire pour éviter une future blessure. Mais une fois le match lancé, j’étais persuadé de pouvoir tenir jusqu’au bout », avoue l’ancien numéro 1 mondial, déçu de ne pas avoir réussi à remporter le premier set contre Djokovic alors qu’il avait mené 5-2 (« J’aurais dû trouver une solution, mais je n’en ai pas été capable. Je n’ai pas assez bien servi dans ces moments. ») mais qui garde un sentiment plutôt positif de son 21eme Open d’Australie. « Je suis globalement satisfait, je dirais. Je pense avoir bien joué. Je sais que je peux mieux faire, mais je sais aussi que je peux jouer moins bien. Et sans aucun tournoi de préparation, je pense que c’est un bon résultat. » Demi-finaliste à Roland-Garros l’année dernière, le Bâlois n’a pas encore fait savoir s’il s’alignerait sur cette épreuve qu’il avait retrouvée en 2019 après trois ans d’impasse. Mais s’il décide de revenir à Paris, nul doute que ce sera dans l’unique but d’aller au bout, comme il l’avait fait en 2009.

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