Coupe Davis : Piqué a tenté de convaincre Federer
Lors de la conférence de presse qu’il a tenue dimanche soir à l’issue de cette première phase finale de la nouvelle formule de la Coupe Davis, Gérard Piqué a révélé qu’il avait tenté de convaincre Roger Federer de participer, mais en vain.
Au lendemain de cette nouvelle formule de la Coupe Davis tant décriée, nombreux sont les sujets qui fâchent. Parmi eux, celui de Roger Federer semble l’un des plus épineux avec la programmation et l’affluence proche du néant pour certaines rencontres. Dimanche soir, Gérard Piqué est revenu sur l’absence du champion suisse et du même coup de son pays, immédiatement hors-course pour la phase finale dès lors que son chef de file a décidé de renoncer. Le président de Kosmos et patron de cette nouvelle Coupe Davis qui n’en a plus que le nom pour beaucoup a notamment révélé qu’il avait tout tenté pour convaincre le numéro 3 mondial de se rendre à Madrid, comme l’ont fait Novak Djokovic avec la Serbie ou Rafael Nadal avec l’Espagne, première lauréate de l’histoire de la compétition dans ce nouveau schéma. Mais malgré les efforts du défenseur central du FC Barcelone et les négociations assorties, rien n’y a fait, et le Suisse a préféré maintenir sa tournée de matchs exhibition en Amérique latine.
Piqué : « La Laver Cup, c’est le bébé de Roger »
« On a essayé de s’asseoir autour de la table, a assuré Piqué. J’ai discuté avec son agent Tony Godsick. On a envoyé une lettre, et je ne sais pas ce qui s’est passé. Mais tout d’un coup, on n’entendait plus la même chose que ce que l’on s’était dit au préalable. » Pour le footballeur, l’intéressé ne veut tout simplement pas entendre parler de la Coupe Davis pour le moment, d’autant que l’épreuve entre en concurrence directe avec la Laver Cup, chère précisément à Federer, à l’initiative de sa création. « Roger préfère ne pas disputer la Coupe Davis (…) C’est OK, je le comprends. La Laver Cup, c’est son bébé, il veut la protéger. » Nul doute que Piqué n’en restera pas là en ce qui concerne Federer. Pour un nouveau coup d’épée dans l’eau ?