Coupe Davis : Nadal critique les horaires
Après la deuxième victoire de l’Espagne dans cette Coupe Davis nouvelle formule, mercredi soir contre la Croatie (3-0), Rafael Nadal n’a pas hésité à tacler la programmation des matchs, En ce qui concerne les autres aspects de cette compétition complètement remixée, le numéro 1 mondial préfère réserver pour le moment son avis.
N’espérez pas voir Rafael Nadal livrer son sentiment avant dimanche sur cette nouvelle formule de la Coupe Davis, dont la phase finale se déroule cette semaine sur ses terres, à Madrid. Au lendemain du deuxième succès en deux matchs pour l’Espagne, déjà qualifiée, mercredi aux dépens de la Croatie (3-0), le leader de la Roja, expéditif face à Borna Gojo (6-4, 6-3) a clairement fait comprendre qu’il ne dresserait pas de bilan global tant que cette première édition ne sera pas terminée. « C’est très difficile, je ne suis pas assez malin. Laissez-moi attendre la fin du tournoi pour que je puisse me faire une meilleure opinion », a répondu le numéro 1 mondial, incapable toutefois de garder pour lui qu’il ne goûte pas du tout la programmation, et en particulier les horaires.
Nadal : « Les horaires, c’est un gros problème pour les joueurs et les spectateurs »
« Pour moi, la seule chose négative, ce sont les horaires, confie Nadal. Le dernier match (mardi) a débuté à 0h45. C’est un gros problème pour les joueurs, parce que quand on termine notre match à deux heures du matin, avec l’adrénaline, on ne s’endort pas avant 4h30. Et c’est aussi très compliqué pour les gens qui viennent au stade. Surtout quand ils travaillent le lendemain. A mes yeux, c’est le seul aspect négatif. » En y réfléchissant bien, le Majorquin ne tarde pas néanmoins à en trouver un autre, moins grave selon lui cependant. « Je peux simplement dire ce que j’ai déjà dit, à savoir que le format rend les choses très serrées. Prenez-par exemple le match de mardi entre la France et le Japon qui a vu les Français beaucoup souffrir. Une erreur dans un match et tout peut se passer sur le double. Dans un sens, c’est beau, mais c’est en même temps dangereux pour les meilleures équipes. »