ATP – Tsitsipas : « Je me sens proche de gagner un Grand Chelem »
Sa victoire au Masters, dimanche soir à Londres pour sa première participation à l’épreuve, a visiblement donné beaucoup de confiance en lui au jeune joueur grec de 21 ans. Après son sacre, le numéro 6 mondial a en effet avoué devant la presse qu’il se sentait tout près de remporter son premier titre en Grand Chelem.
Un premier sacre dans un Masters dès sa première participation qui appelle dans la foulée un premier titre en Grand Chelem ? Non seulement Stefanos Tsitsipas (21 ans) signerait les yeux fermés pour ce scénario, mais le jeune joueur grec venu à bout de l’Autrichien Dominic Thiem à l’issue d’un combat de toute beauté, dimanche soir à Londres en finale du Tournoi des Maîtres, semble y croire dur comme fer. La confiance visiblement gonflée à bloc après cette victoire, le numéro 6 mondial a confié devant la presse qu’il se voyait bien maintenant enchaîner avec un premier sacre dans un Majeur (le prochain, l’Open d’Australie se déroulera du 20 janvier au 2 février). « J’ai l’impression que mon jeu s’améliore avec le temps et je crois que je suis proche de remporter un Grand Chelem, a avoué l’Athénien avec le plus grand sérieux, conscient néanmoins que ses propos n’avaient rien de neutre. Je sais que ce sont des mots forts que je dis là, mais je sens vraiment que je mérite d’être là. Je rivalise avec certains des meilleurs joueurs au monde, et la quantité d’efforts et de travail que je mets chaque jour mérite d’avoir un résultat comme celui-ci. »
Mouratoglou : « A aucun moment, Tsitsipas ne pense qu’il y a un match qu’il ne peut pas gagner »
Des déclarations qui vont dans le sens de celles tenues en marge de ce triomphe dans L’Equipe par Patrick Mouratoglou, ancien coach du Grec du temps où celui-ci faisait partie de l’académie de celui qui est toujours l’entraîneur de Serena Williams. A savoir que rien ne fait peur à Tsitsipas, qui considère qu’aucun obstacle ne peut l’arrêter dès lors qu’il décide de l’aborder. « En 2018, il avait démarré l’année aux alentours de la 100eme place et l’avait finie avec l’objectif de faire le Masters, alors que c’était sa première saison pleine ! Stef’ s’est toujours senti à sa place. A aucun moment, il ne pense qu’il y a un match qu’il ne peut pas gagner et c’est une de ses grandes forces », assure le technicien français, qui n’a donc pas dû être surpris d’entendre son ancien protégé (il se trouvait dans le box du Grec dimanche) faire preuve d’un tel aplomb après sa victoire.