Borg, sur Tsitsipás : “C’est un gars qui devrait gagner des titres du Grand Chelem”

Après la victoire de Stéfanos Tsitsipás contre Thanasi Kokkinakis en laver Cup vendredi, Björn Borg, capitaine de la Team Europe est passé en conférence de presse avec le Grec.

Björn Borg, Laver Cup 2024 Björn Borg ,Laver Cup 2024 (Imago / Panoramic

John McEnroe en train de rouscailler, s’agiter pour motiver ses troupes ; Björn Borg restant stoïque, presque comme figé sur son banc à l’image d’une statue. Comme un monument. Ce qu’il est pour le tennis, et le sport en général.

C’est avec le mythe “Iceborg” en tant que capitaine de la Team Europe que Stéfanos Tsitsipás a écrabouillé – 6-1, 6-4 – Thanasi Kokkinakis vendredi après-midi. Un Tsitsipás toujours en recherche d’un coach après avoir mis son paternel à la porte avant l’US Open.

Qui choisirais-je, et pourquoi, si j’avais le pouvoir de prendre n’importe qui comme entraîneur ? Ce serait Björn (Borg), pour son aura.

Stéfanos Tsitsipás

“Qui choisirais-je, et pourquoi, si j’avais le pouvoir de prendre n’importe qui comme entraîneur ? Ce serait Björn (Borg)”, a répondu le Grec en conférence de presse. “En raison de son aura. Et je ne dis pas ça parce qu’il est assis à coté de moi (en conf’). L’aura fait une grande différence. Parfois, ce n’est pas ce qu’on vous dit qui compte, mais comment on vous le dit. C’est l’intimité que vous ressentez quand quelqu’un vous communique des choses d’une façon spirituelle.”

Alors que Borg et McEnroe vivent leur dernière Laver Cup avant d’être remplacés par Andre Agassi et Yannick Noah, Tsitsipás a déjà l’occasion d’être sous la houlette du Suédois en 2019, 2021 et 2022.

Dans la tempête cet été, Tsitsipás a besoin de retrouver de la sérénité

“C’est (la communication avec Borg), quelque chose que j’ai toujours apprécié les années précédentes, et aussi ce pourquoi je continue à revenir. Je sais que je vais avoir un grand capitaine, qui va être un soutien pour mon tennis. C’est ce qui m’apporte aussi beaucoup de soulagement quand j’entre sur le court.”

Après un été passé dans le tumulte – père rabroué et viré, critiques de son ancien physiothérapeute dans le magazine L’Équipe, défaite au premier tour de l’US Open -, l’Athénien avait besoin de ce type d’environnement, et de succès, pour se “sentir mieux psychologiquement”, comme il l’a expliqué devant les journalistes.

C’est un gars (Stéfanos Tsitsipás) qui devrait gagner des titres du Grand Chelem.

Björn Borg

De quoi potentiellement le mener à se rapprocher d’un niveau plus digne de ses standards, ceux d’un homme qui devrait soulever des trophées de premier plan d’après l’œil avisé de Borg. “Le voir jouer aussi bien qu’aujourd’hui (vendredi), c’est bon pour lui, notamment mentalement”, a déclaré l’homme 11 titres en Majeurs. “C’est un gars qui devrait gagner des titres du Grand Chelem, il a le niveau de jeu. Mais c’est aussi une question de comment on se sent psychologiquement, mentalement, etc.”

Et pour atteindre ce but, son rêve, Stéfanos Tsitsipás devra faire une croix sur un autre : pouvoir compter sur Björn Borg tout au long de l’année. Questionné sur un éventuel retour sur le circuit en tant que “super coach”, la légende de 68 ans a répondu : “J’ai une famille, des enfants, des chiens, et je suis très heureux avec tout ça.”

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