Rinderknech lance la France avec succès face à l’Equateur
Ce vendredi, Arthur Rindrknech, vainqueur d’Emilio Gomez (6-2, 7-5), a apporté le premier point à l’équipe de France en barrage de phase finale de la Coupe Davis.
En fin de saison dernière, Arthur Rinderknech avait vécu ses premières sélections avec l’équipe de France de Coupe Davis. En Autriche. En amont de la rencontre de barrage de la phase finale de l’édition 2022 entre les Bleus et l’Équateur, organisée vendredi et samedi à Pau, il se réjouissait de jouer sur le sol national. Pour profiter d’une ambiance chaleureuse, “en espérant que le public soit présent”.
Il l’a été… mais en moins grand nombre que prévu. Un peu moins de 3000 spectateurs pour les 7000 places du Palais des sports. Mais, tout au long du match, les fans présents ont donné de la voix pour soutenir un Rinderknech, 59e mondial, vainqueur 6-2, 7-6 en 1h34 face à Emilio Gomez, 144e du classement ATP.
Bien entré dans la partie contre un numéro 1 équatorien un peu timoré, le Tricolore, finaliste du tournoi d’Adélaïde en janvier, a rapidement mené 4-0, double break. Une avance conservée sans trembler, malgré quatre balles de débreak écartée à 5-2, avant de boucler l’acte initial en moins de 40 minutes sur un service gagnant flashé à 224 km/h.
Rinderknech a sauvé deux balles de set dans la deuxième manche
Face à un adversaire ayant haussé son niveau en fin de première manche, Rinderknech, un peu en deça de ce qu’il est capable de produire dans ses meilleurs jours, a dû cravacher dans la seconde. Bousculé, il a toutefois pu conserver son engagement jusqu’à la fin, en sauvant quatre balles de break. Deux à 3-2, et deux autres à 5-4 qui étaient des occasions de boucler le round pour son rival du jour. Deux opportunités de set écartées d’un service gagnant puis d’un enchaînement première balle-coup droit gagnant.
Bien qu’ayant mené 0-40 sur la mise en jeu de Gomez à 3-3, le natif du var, voyant ces trois occasions sauvées avec brio par son opposant, a finalement trouvé la faille à 5-5. Sur l’un des rares rallyes d’un duel principalement rythmé par des échanges courts facilités par une surface rapide, conclu en prenant le filet pour pousser le fils d’Andres Gomez – vainqueur de Roland-Garros 1990 – à la faute sur un passing de revers trop croisé.