Impitoyable avec Báez, Sinner relance l’Italie contre l’Argentine
Suite à la victoire 6-2, 6- de Jannik Sinner contre Sebastián Báez jeudi à Malaga, l’Italie et l’Argentine sont désormais à une victoire partout en quart de finale de la Coupe Davis.
Avant le début du match, les chances de Sebastián Báez étaitn rachitiques, Jannik Sinner les a laissés à la disette. Après la défaite de Lorenzo Musetti contre Francisco Cerúndolo lors du premier simple du quart de finale de Coupe Davis opposant l’Italie à l’Argentine, le numéro 1 mondial a remis les siens dans le coup. Victoire 6-2, 6-1 en 1h12 contre le 27e de la hiérarchie planétaire.
Le Transalpin a ainsi signé sa 29e victoire en 28 matchs – seul Carlos Alcaraz l’a battu en finale à Pékin – sur le circuit depuis Cincinnati, et la 12e de suite après ses sacres à Shanghai, contre Novak Djokovic, et au Masters. “Les conditions sont très différentes ici (à Malaga, par rapport aux ATP Finals), le court est vraiment très rapide”, a-t-il déclaré lors de l’interview sur le court. “Je suis heureux de cette victoire, maintenant tout peut se passer en double. Et c’est sympa de revenir ici, j’ai plein de bon souvenirs de l’année dernière.”
Sinner aligné avec Berrettini en double
Douze mois en arrière, les Transalpins avaient soulevé le deuxième Saladier d’argent de leur histoire, 47 ans après le premier. En étant emmenés par leur phénomène Sinner, qui avait joué les deux doubles décisifs par lesquels ils avaient dû passer, et notamment celui contre la Serbie de Djokovic en demi-finale. Logiquement, il a donc été choisi pour cette épreuve dace aux Argentins. En étant associé à Matteo Berrettini pour affronter la paire formée par Máximo González et Andrés Molteni.
Contre un Báez cruellement handicapé par son manque de puissance sur dur intérieur, Sinner a été sans pitié. Agressant son adversaire de 1,70 m – l’un des plus petits gabarits du tennis professionnel actuel avec Yoshihito Nishioka et Diego Schwartzman, bientôt retraité – presque constamment au retour que ce soit derrière la première ou seconde balle, le natif de San Candido a sans cesse dicté son rythme.
Báez, sacrifié en simple ?
Imposant sa force de frappe en coup droit comme en revers dès les premiers coups des échanges, l’idole des Carota Boys a infligé à son adversaire sa 7e défaite consécutive, et la 9e en 10 matchs. De quoi laisser penser que l’Argentine a probablement choisi de sacrifier Báez, d’autant plus qu’il avait déjà encaissé un 6-0, 6-1, 6-3 contre Sinner à l’Open d’Australie.
Le but de la manœuvre ? Permettre ainsi, en faisant jouer le 27e du classement ATP, de pouvoir aligner Francisco Cerúndolo, 30e, en numéro 2 contre Musetti. Car, en optant pour Cerúndolo et Tomás Martín Etcheverry, 39e, en simple, le premier nommé aurait dû affronter Sinner. Or, Etcheverry étant plus à l’aise que Báez sur cette surface mais moins que Cerúndolo, le capitaine Guillermo Coria a sûrement jugé plus judicieux de mettre son meilleur atout contre Musetti pour réduire le risque de perdre les deux simples.