Grosjean pointe les faiblesses de l’équipe de France : “Nous n’avons plus la meilleure paire de double du monde”
Sébastien Grosjean était soulagé après la qualification de la France face à la Hongrie.
Sébastien Grosjean est apparu soulagé face à la presse samedi. Alors que la deuxième journée du duel entre la Hongrie et la France en Coupe Davis avait commencé de la pire des manières, elle s’est achevée avec le sourire. En effet, après le revers concédé par la paire composée de Nicolas Mahut et Arthur Rinderknech, Adrian Mannarino puis Ugo Humbert ont apporté aux Bleus les deux points décisifs.
« On a évité le traquenard », a résumé dans des propos recueillis par le quotidien L’Equipe le capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis qui a également admis la supériorité de la paire hongroise sur cette rencontre. Interrogé sur les difficultés tricolores dans l’exercice du double, Sébastien Grosjean a admis ne pas avoir pu compter sur la meilleure équipe possible.
“On avait plusieurs options avant la rencontre. Mais on n’a plus la meilleure équipe du monde puisque Pierre-Hugues Herbert est blessé. Ça affaiblit l’équipe, a admis le capitaine tricolore. On a quelques mois pour voir quelle association peut être efficace. Il faut qu’on retrouve de vrais joueurs de double. On va essayer de travailler là-dessus.”
Grosjean adoube Mannarino et Humbert
Alors que Benjamin Bonzi était annoncé pour défier Marton Fucsovics, Adrian Mannarino a finalement été aligné et a réussi à prendre le meilleur sur le numéro 1 hongrois. Un changement impulsé par le joueur selon son capitaine. “Adrian Mannarino se sentait assez confiant contre Marton Fucsovics”, a déclaré Sébastien Grosjean.
“Quand je le voyais jouer à l’entraînement et que j’ai vu le match de Fucsovics vendredi, je me suis dit qu’il n’y avait pas de raison qu’il ne puisse pas le battre.” Assurant que son joueur a “fait un gros match », le capitaine de l’équipe de France a vu son joueur faire “exploser Fucsovics sur le plan physique”.
Aligné en équipe de France pour la première fois, Ugo Humbert a été le maillon fort des Bleus alors que la situation était compliquée avant ses deux rencontres. “Je savais qu’Ugo pouvait bien jouer en Coupe Davis parce qu’il a ça en lui, a assuré le capitaine tricolore. Je l’avais déjà côtoyé aux JO de Tokyo, il aime ça, il sent beaucoup d’énergie dans le groupe. En plus, il aime ce type de surface. La Coupe Davis, il faut y aller, il faut être courageux. On l’a très vite senti déterminer à vouloir y aller. Il prend énormément de plaisir sur le terrain.”