“Fier de [s]es gars”, Hewitt va jouer sa deuxième finale de Coupe Davis de suite en tant que capitaine
Grâce à Alexei Popyrin et Alex De Minaur, l’Australie a éliminé la Finlande en demi-finale de la Coupe Davis à Malaga.
Lleyton Hewitt a toujours beaucoup donné à la Coupe Davis lors de sa carrière de joueur, pour afficher un bilan d’un titre, en 2003, et trois autres finales. Grâce à la victoire de l’Australie contre la Finlande ce vendredi, l’ancien numéro 1 mondial va jouer sa deuxième finale en tant que capitaine, après celle perdue l’an passé contre le Canada.
Après le succès, Hewitt n’ pas tari d’éloges au sujet de ses joueurs, vainqueurs grâce à deux victoires en deux manches d’Alexei Popyrin et Alex De Minaur lors des simples.
“Je suis fier des gars”, a-t-il déclaré en conférence de presse. “Comme je l’ai dit lors de l’interview sur le court, aucune rencontre de Coupe Davis n’est facile, les classements ne veulent pas dire grand-chose dans cette compétition. Nous savions que ça allait être un adversaire difficile à affronter.”
“Je suis vraiment fier des gars”, a-t-il appuyé. “Alexei a su se montrer à la hauteur quand il l’a fallu aujourd’hui. C’était une grosse victoire pour lui, un résultat important. Je suis super fier de lui. Il a travaillé très dur. Il était présent à Manchester (pour la phase de poules), il a passé des heures sur le court (à l’entraînement), et il a soutenu les gars (pendant les matchs). Il a eu l’opportunité de jouer aujourd’hui, et il l’a saisie à deux mains.”
“Et puis ce gars (De Minaur) a joué le deuxième match, et a fait ce qu’il avait à faire, une fois de plus.”
Hewitt: “J’ai une confiance totale en mes gars”
En finale, dimanche, l’Australie affrontera la Serbie du numéro 1 mondial Novak Djokovic, ou l’Italie de Jannik Sinner, 4e du classement ATP.
“On sait que Novak et Jannik sont des joueurs de qualité, évidemment”, s’est exprimé Hewitt. “Que ce soit en simple ou en double, d’ailleurs. On l’a vu hier (jeudi), avec Jannik qui a aidé l’Italie à se qualifier (en remportant le double avec Lorenzo Sonego).”
“Ça ne me surprend pas”, a-t-il ajouté. “Si les meilleurs joueurs du monde en simple jouaient le double semaine après semaine, et tous les tournois du Grand Chelem, ils en gagneraient un paquet.”
“Donc, il s’agit plus des automatismes avec leurs partenaires”, a-t-il complété. “C’est le facteur clef. Les deux équipes ont plusieurs options, pour le double. En ce qui concerne, j’ai une confiance totale en mes gars. Ils savent ce qu’ils font en double. J’ai beaucoup de confiance pour les aligner (Matthew Ebden et Max Purcell, qui ont gagné le double en quart de finale) contre n’importe qui.”