Coupe Davis : le nouveau format est “parti pour rester”, selon les organisateurs
Lors d’une conférence de presse donnée en marge de la finale de Coupe Davis remportée ce dimanche par le Canada face à l’Australie, David Haggerty, le président de la Fédération internationale, et Enric Rojas, celui de Kosmos, se sont félicités de la “montée en puissance” du nouveau format de la compétition.
Si le nouveau format de la Coupe Davis, revisité en 2019, peine à faire l’unanimité auprès des suiveurs et du public, il suscite en tout l’engouement de ses organisateurs qui se sont félicités de sa “montée en puissance” et ont répété qu’il était voué à s’établir dans la durée, ce dimanche lors d’une conférence de presse donnée en marge de la finale remportée par le Canada face à l’Australie, à Malaga.
“L’année 2022 a été très excitante et nous a permis stabiliser le format”, a attaqué en préambule le Président de la Fédération internationale, David Haggerty. Par rapport à l’an dernier, nous avons apporté quelques changements en nous basant sur ce que nous ont dit les joueurs. Désormais, cela fonctionne pour les fans, cela fonctionne pour les joueurs et cela fonctionne certainement pour le tennis.”
Selon Haggerty, 63 000 personnes (dont 21% d’étrangers, un chiffre un peu bas aux yeux des organisateurs qui aimeraient tendre vers les 50-50 à terme) étaient présentes cette semaine à Malaga à l’occasion de la phase finale. En rajoutant les 113 000 entrevues lors de la phase de groupes qui a eu lieu en septembre dernier dans quatre villes différentes, cela représente un total de 176 000 personnes, contre 105 000 l’an dernier, sur un format il est vrai différent.
Je ne m’attends à aucun changement dans un avenir proche. Ce n’est pas notre souhait.
Enric Rojas, président de Kosmos
Le Président de l’instance internationale, organisatrice historique de la Coupe Davis, a aussi salué des audiences télés internationales en hausse de “60 à 70%” par rapport à l’an dernier, malgré la concurrence de la Coupe du Monde de foot. “Tout cela montre la puissance de ce format”, a-t-il conclu.
On l’aura compris, un retour à l’ancien format – ou une modération du nouveau – n’est pas vraiment à l’ordre du jour, comme en a également convenu le Président de Kosmos, la société espagnole qui a racheté les droits de la Coupe Davis en 2018.
“Le format actuel est parti pour rester”, a ainsi martelé Enric Rojas. “Je ne m’attends à aucun changement dans un avenir proche, surtout maintenant que nous venons de signer un partenariat avec l’ATP et que nous avons une visibilité claire sur l’organisation pour l’an prochain. L’heure n’est pas au changement. Et ce n’est de toutes façons pas notre souhait.”
Comme le rappelle Enric Rojas, un partenariat a été signé fin octobre avec l’ATP, qui a intégré pour la première fois le comité d’organisation de la Coupe Davis et en assurera aussi désormais la promotion, en attendant de lui accorder des points pour le classement mondial, ce qui ne semble pas (encore ?) d’actualité.
Les dates dans le calendrier 2023 sont d’ores et déjà calées aux semaines 5, 37 et 47, avec une structuration similaire à celle de cette année : un tour qualificatif en mars, une phase de groupes en septembre et une phase finale en novembre, toujours à Malaga.
La phase de groupes, elle, se jouera également dans quatre villes distinctes : une en Italie, une en Espagne (ces deux pays ont d’ores et déjà reçu une wild-card), une en Angleterre si la Grande-Bretagne se qualifie et une quatrième à déterminer “dans les deux prochains mois”, a précisé Haggerty.