Fed Cup : Pas facile de savoir si Garcia reviendra un jour
La Fed Cup, page définitivement refermée pour Caroline Garcia ou épreuve mise simplement entre parenthèses ? Difficile de répondre à la question si l’on s’en tient aux déclarations de la meilleure joueuse française du moment, mercredi soir lors de sa tournée des médias en marge du Rolex Paris Masters.
La Lyonnaise propulsée à la huitième place mondiale après une fin de saison en boulet de canon qui l’a vue notamment remporter coup sur coup les tournois de Wuhan et Pékin avant d’aller jusqu’en demi-finales du Masters avait laissé entendre dans un premier temps sur le plateau de Canal Plus Sports qu’elle avait bel et bien l’intention de défendre de nouveau un jour les couleurs de l’équipe de France, comme elle l’avait clairement dit au moment de décider de faire l’impasse pour se consacrer uniquement à sa carrière en simple. « Est-ce que l’on me reverra en Fed Cup ? Oui, un jour (rires). J’ai toujours dit que ce n’était pas une croix définitive. C’est toujours d’actualité pour moi », a assuré Garcia avant de se montrer beaucoup plus indécise, ensuite en conférence de presse. « Je ne sais pas pour l’instant, je n’y ai pas réfléchi, a répondu celle dont l’entraîneur n’est autre que son père. J’étais centrée sur ma fin d’année pour continuer à progresser et prendre de l’expérience. On va prendre le temps de se reposer, préparer les objectifs de la saison prochaine et on pensera à la Fed Cup quand il faudra y penser. »
Le sujet Fed Cup évacué, Garcia, éliminée à Singapour par Venus Williams alors qu’elle avait battu la future vainqueur Caroline Wozniacki, a alors pu embrayer sur sa saison en dents de scie, mais qui s’est achevée sur un feu d’artifices. Mais l’intéressée retient avant tout les difficultés qu’elle a rencontrées durant les six premiers mois et qui lui ont permis, à l’entendre, d’atteindre le niveau qu’on lui a connu sur la suite de l’année. « Il y a eu des hauts et des bas dans cette saison, avec un début de saison compliqué sur le terrain et en dehors, mais c’était aussi une expérience de savoir gérer ces moments-là. J’ai beaucoup appris sur moi en tant que personne et en tant que joueuse, car je suis passée à travers des émotions compliquées. Mais j’ai essayé de tirer le maximum de positif de cette période compliquée, et je pense que cela m’a aidé à finir comme j’ai terminé. Ce ne sont pas des expériences par lesquelles je voulais vraiment passer, mais j’ai essayé de me service de ça et ça m’a permis de devenir plus forte en tant que joueuse. » Un apprentissage dont pourrait tirer profit les Bleues et Yannick Noah. A condition que « Caro » remette un jour les pieds en équipe de France. Ce qui n’est toujours pas gagné.