Fed Cup : Benneteau candidat à la succession de Yannick Noah
Officiellement à la retraite après l’US Open, Julien Benneteau s’est porté candidat à la succession de Yannick Noah en tant que capitaine de l’équipe de France de Fed Cup.
Julien Benneteau n’est pas encore officiellement retraité mais le Français prépare déjà sa reconversion. Déjà membre de la commission des athlètes pour les Jeux Olympiques 2024 à Paris, l’actuel 62eme joueur mondial s’est porté candidat au capitanat de l’équipe de France de Fed Cup. « Ça a commencé à me trotter dans la tête en fin d’année dernière » a révélé le Français dans des propos rapportés par L’Equipe. « Mais sachant que j’allais encore jouer un moment, ça compliquait la démarche. Et puis il y avait aussi une campagne en cours et un capitaine en place. Et je ne savais pas ce que Yannick (Noah) voudrait faire ensuite. Une fois que son départ a été acté et, sachant qu’à partir de septembre je serai libre (il va prendre sa retraite à l’issu de l’US Open), ça m’a conforté dans mon envie et dans ma démarche. »
« On a échangé ensemble sur le sujet »
Opposé à Amélie Mauresmo, Julien Benneteau ne souhaite pas partir au bras de fer. « C’est justement parce que j’ai une très bonne relation avec elle que je l’ai appelée, par courtoisie et correction, pour l’informer de ma volonté a déclaré Benneteau. Pour lui dire aussi que je n’étais pas dans un esprit de «guerre», l’un contre l’autre, ou de campagne. Les filles n’ont pas eu beaucoup de candidats qui se sont intéressés à elles ces dernières années et je trouvais ça bien qu’elles puissent avoir un autre choix, et que je puisse en représenter un crédible et différent. Amélie m’a dit : “Pas de souci, c’est cool, on va voir ce que les filles veulent faire.” On a d’ailleurs échangé ensemble sur le sujet. »
« C’est trop tôt »
Interrogé sur sa capacité à prendre les rênes de l’équipe de France de Coupe Davis, Julien Benneteau ne se sent pas totalement prêt. « C’est trop tôt, pour moi, en Coupe Davis, par rapport à mon passé de joueur a reconnu le Français. Avec les filles c’est différent. Et puis au cours des deux dernières rencontres que j’ai pu suivre à la télé, j’ai trouvé qu’il se dégageait quelque chose de cette équipe, de ce staff. Une énergie positive, et c’est un groupe, avec Pauline (Parmentier), Kristina (Mladenovic), Alizé (Cornet) et Amandine (Hesse) que je connais bien, des filles que je côtoie assez souvent à Paris pendant les périodes d’entraînement. »