Zverev, un titre dont il avait tant besoin : “Je peux à nouveau rêver”
L’Allemand a remporté son premier gros titre à Rome depuis sa grave blessure survenue à Roland-Garros en 2022.
À Rome, Alexandre Zverev s’est persuadé qu’il était de retour parmi les meilleurs. L’Allemand a remporté le Masters 1000 devant Nicolas Jarry au terme d’un match totalement maîtrisé. C’est son sixième Masters 1000 mais surtout le premier depuis Cincinnati en 2021 et son titre le plus important depuis sa grave blessure à la cheville survenue à Roland-Garros en 2022.
Zverev a également fait coup double : l’Allemand chipe la place de Daniil Medvedev au classement et sera 4e mondial lundi. Alors à l’approche de Roland-Garros, le frère de Mischa Zverev a mis très haut dans la hiérarchie de ses émotions ce sacre romain, tout aussi haut que son premier titre ici en 2017.
“C’est très différent, parce qu’évidemment le premier est toujours très spécial. Mais d’une certaine manière, lorsque j’étais jeune, j’étais extrêmement confiant. Je me disais que ça allait venir à un moment ou à un autre. Après la blessure, je n’étais pas sûr qu’il vienne ou non” a expliqué le vainqueur du jour en conférence de presse.
“Ce tournoi est spécial à sa manière parce qu’il me prouve que je peux à nouveau gagner ce genre de tournois. Je suis au niveau où je veux être. En allant de l’avant, je peux à nouveau rêver. C’est ce que cette semaine m’apporte.”
Roland-Garros, un objectif clair pour Zverev
Trois fois demi-finaliste de suite à Roland-Garros, Alexander Zverev se présentera Porte d’Auteuil dans la peau d’un sérieux outsider. L’édition 2024 paraît plus ouverte que jamais avec les états de forme inconnus de Jannik Sinner et Carlos Alcaraz et les mauvaises dynamiques de Novak Djokovic et Rafael Nadal.
“Je l’ai déjà dit à maintes reprises et je vais le répéter : je suis quelqu’un qui sait que lorsque je ne joue pas bien, je peux perdre contre n’importe qui, mais lorsque je joue bien, je sais que je peux battre n’importe qui. C’est mon état d’esprit. C’est ainsi que je vois les choses” a insisté le principal intéressé devant les journalistes.
“Je sais que je dois me concentrer sur moi-même, trouver mon rythme à Paris comme je l’ai fait ici. Ensuite, tout repose sur ma propre raquette.”
“J’y ai joué quelques-uns des meilleurs matchs de ma vie quand je me suis blessé à la cheville, donc en général, c’est toujours déterminé et marqué dans mon calendrier au cours des dernières années. Cette année ne fait pas exception. C’est le tournoi que je veux gagner. C’est celui que j’attends avec le plus d’impatience, peut-être tout au long de l’année. Je vais faire tout ce que je peux cette année et nous verrons où je peux finir.”
La dynamique de l’Allemand peut lui faire croire à de grandes choses et pourquoi pas une deuxième finale en Grand Chelem après celle perdue face à Dominic Thiem à l’US Open en 2020.