Gasquet sera en quarts à Winston-Salem, mais pas contre Paire
Richard Gasquet s’est qualifié pour les quarts de finale à Winston-Salem en dominant Daniel Evans (6-4, 7-6). Il affrontera Emil Ruusuvuori, qui a de son côté éliminé Benoît Paire (6-4, 4-6, 6-1).
On aurait bien aimé voir ça, mais il n’y aura pas de quart de finale entre Richard Gasquet et Benoît Paire à Winston-Salem. Si le premier n’a pas manqué le rendez-vous en dominant le Britannique Daniel Evans 6-4, 7-6, le second a en revanche calé en huitièmes, battu par le Finlandais Emil Ruusuvuori (6-4, 4-6, 6-1), ce mercredi lors de l’ATP 250 de Winston-Salem.
A 35 ans, Richard Gasquet a encore de beaux restes et sans doute pas encore dit son dernier mot sur le circuit. Sa récente finale à Umag et sa prestation face au tombeur de Lucas Pouille montre qu’il est peut-être même sur la (bonne) voie d’un retour vers son meilleur niveau. Même si, après un 1er set de belle facture, le Biterrois a essuyé un sérieux coup de barre physique lors d’un 2e set qui l’a vu être mené 4-1.
Mais Gasquet a su laisser passer l’orage pour finalement revenir et s’imposer en vieux briscard, au terme d’un jeu décisif bien négocié (7 points à 4) malgré une gros raté en smash qui aurait pu lui coûter cher. Sans jamais montrer de signe d’affolement, Gasquet a fini par conclure son affaire après 1h51 de jeu.
Benoît Paire sur la jante
Le voilà donc en quarts de finale, mais ce ne sera pas contre Benoît Paire. Dans la foulée de son beau parcours à Cincinnati où il avait (justement) atteint les quarts, battu de peu par Andrey Rublev, l’Avignonnais comptait pourtant surfer sur sa forme du moment pour enchaîner à Winston-Salem, tournoi dont il était le finaliste sortant (en 2019, l’épreuve ayant été annulée en 2020 en raison du contexte sanitaire). Mais, après une entrée en matière solide face à Gilles Simon, il s’est arrêté là, sorti en huitièmes par le Finlandais Emil Ruusuvuori (22 ans), ce mercredi (6-4, 4-6, 6-1).
Après deux premières manches équilibrées, le Français s’est écroulé dans la troisième. L’enchaînement des matches a probablement pesé, lui qui disputait son cinquième tournoi de la saison estivale nord-américaine, et qui n’a pas coupé une seule semaine depuis Wimbledon. Mais Benoît a aussi été une nouvelle fois trahi par sa deuxième balle (15 doubles fautes). A toute chose malheur est bon : au moins arrivera-t-il à l’US Open avec quelques jours de repos supplémentaires, qui ne seront sûrement pas de trop.