Wawrinka, sur son retour : « Je vise Monte-Carlo, voire avant. »
Absent du circuit depuis un an, Stan Wawrinka, dans un entretien accordé à L’Équipe, a annoncé vouloir reprendre la compétition dans les semaines à venir.
Fin mars 2021, Stan Wawrinka annonçait avoir subi une « petite opération au pied gauche », censée le tenir éloigné des courts « quelques semaines ». Près d’un an plus tard, le Suisse n’a toujours pas retrouvé la compétition, son dernier match datant d’une élimination d’entrée face à Lloyd Harris à Doha le 9 mars 2021. Mais le grand retour n’est plus très loin, comme il l’a annoncé lors d’un long entretien publié par L’Équipe ce mercredi.
« Le but est de revenir sur terre battue », a confié l’homme aux trois titres du Grand Chelem. « Depuis septembre, j’ai passé trois à quatre heures par jour à la salle de gym, à faire tout ce que je pouvais afin qu’à la reprise du physique, il y ait déjà certaines bases. Mais j’ai très peu joué. (…) J’ai recommencé le tennis en tapant quarante minutes, le vendredi 4 février ! Depuis mai 2021, je n’avais plus touché la raquette, à part trois balles contre un mur… (…) L’objectif, c’est Monte-Carlo (10-17 avril), voire avant. Mais les plans changent vite (sourire). »
L’objectif, c’est Monte-Carlo
Stan Wawrinka
S’il a mis tant de temps à pouvoir espérer retrouver les terrains, c’est qu’après la première opération destinée « à soulager », il a dû en subir une plus lourde en juin. Pour « nettoyer le tendon d’Achille, râper l’os, c’était un gros truc », a-t-il expliqué. « Je savais que ma saison 2021 était terminée. » Une étape indispensable alors que le Vaudois souffrait de « fortes douleurs » due à une « grosses inflammation compliquée » depuis 2019, au point d’avoir « énormément de mal à marcher après les matchs. »
Désormais, à 37 ans, il est animé par « l’envie de retrouver les émotions », il a « encore cette flamme » en lui. Celle faisant qu’il « aime jouer au tennis, [qu’il] aime s’entraîner, [qu’il] aime la dureté. » Avec un objectif, « [s]on rêve » : regagner un titre. « Un 250, un 500, un Masters 1000, peu importe. » Sans voir plus loin, pour le moment. « Le niveau que j’avais avant ma blessure était correct pour viser ça », a-t-il analysé. « Viser plus loin ? C’est impossible à dire. Je suis beaucoup trop loin de tout. »