Wawrinka rend un bel hommage à Federer : “Grâce à lui, j’ai gagné les Jeux olympiques et la Coupe Davis”
Le triple vainqueur en Grand Chelem affirme qu’il n’aurait pas réussi ce qu’il a fait sans l’amitié et l’exemple de Federer.
Il a fallu beaucoup de temps à Stan Wawrinka pour sortir de l’ombre de Roger Federer, l’homme aux 20 titres du Grand Chelem, qui s’est hissé au rang de numéro un mondial et est considéré comme étant l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du tennis.
Loin derrière dans le cœur des Suisses, Stan Wawrinka a tout de même réussi à tirer son épingle du jeu en remportant son premier titre du Grand Chelem, à l’Open d’Australie, en 2014, à l’âge de 28 ans, avant d’enchaîner avec des titres à Roland-Garros en 2015 puis l’US Open en 2016.
« Stan The Man » a également décroché la médaille d’or en double aux Jeux olympiques de Pékin (avec Federer, en 2008) et la Coupe Davis (2014), des accomplissements qui, selon lui, n’auraient pas été possibles sans Federer lui-même.
Wawrinka : “Je lui dois beaucoup dans ma carrière”
“Quand je suis arrivé, Roger était déjà au sommet de son art, a explique Wawrinka lors de l’émission En Aparté diffusée sur Canal +. Il m’a pris en charge comme un grand frère. Il m’a aidé, nous nous sommes beaucoup entraînés ensemble. J’ai eu la chance de pouvoir beaucoup travailler avec lui, à l’entraînement et dans les tournois.”
“En Coupe Davis, nous avons partagé beaucoup de choses. Par la suite, il est devenu un ami. Nous étions au même niveau, pas au niveau de nos carrières, mais au niveau de notre comportement et de notre soutien mutuel”
“Je lui dois beaucoup dans ma carrière. Il y a eu des choses positives. J’ai grandi et progressé grâce à lui. Il m’a beaucoup aidé. Grâce à lui, j’ai gagné les Jeux olympiques et la Coupe Davis. Ce sont deux des plus grands titres de ma carrière”.
Il faut être capable d’apprécier ce genre de carrière
Stan Wawrinka
Wawrinka savait qu’il n’atteindrait jamais les sommets atteints par Federer, mais a déclaré qu’il serait toujours reconnaissant d’être arrivé en même temps que son compatriote suisse, et qu’il était très satisfait de sa carrière.
“C’est sûr qu’en arrivant derrière lui, surtout en Suisse, peu importe les résultats que j’avais, ça allait toujours être des années-lumière derrière lui de toute façon”, a-t-il déclaré.
“Personne ne peut faire ce qu’il a fait, en tout cas pas en Suisse. Ce que je fais, je le fais aussi bien que je le peux. Il faut être capable d’apprécier ce genre de carrière.”