Van Assche : “Quand même un match qui donne confiance”
Luca Van Assche a bénéficié d’un gros coup du sort pour se qualifier pour les quarts de finale du Moselle Open en profitant de l’abandon de Stan Wawrinka. Mais le jeune Français voulait surtout retenir le positif de la situation.
Que Luca Van Assche se retrouve en quart de finale du Moselle Open relève du miracle, ou pas loin. Après avoir été mené 5 points à 2 (double mini break) au tie break du troisième set par Botic Van de Zandschulp, il était en train de faire face à deux balles de match contre lui face à Stan Wawrinka lorsque ce dernier s’est tordu la cheville avant de devoir abandonner quatre points plus tard (3-6, 7-6(6) ab.).
Mais le jeune Français de 19 ans voulait surtout retenir le positif de ce combat qu’il ne semblait pas si loin de pouvoir faire tourner “à la régulière” dans le deuxième set, face à un Wawrinka qui montrait de belles parcelles de sa splendeur passée.
“J’aurais évidemment préféré gagner autrement, c’est toujours triste de voir un jouer se faire mal surtout Stan, vu le champion qu’il est. Il était plus fort que moi en début de match mais ensuite, j’ai essayé de trouver des solutions et ça marchait plutôt pas mal”, a réagi le vainqueur de Roland-Garros juniors en 2021. “Après, ça se joue sur des détails et il y a ce coup du sort à la fin mais c’est quand même un match qui donne confiance, deux gros sets contre un super joueur.”
Van Assche voulait aussi y voir une rotation enfin inversée de la roue de l’infortune, après deux défaites malheureuses lors des Masters 1 000 de Shanghai et Bercy face à Diego Schwartzman et Laslo Djere, à chaque fois en menant un set, un break.
Luca Van Assche tentera désormais, face à Pierre-Hugues Herbert, de se qualifier pour sa première demi-finales sur le circuit principal, quelques mois après avoir buté sur Alexander Zverev, quart de finale du tournoi de Hambourg. Il a également confirmé sa participation le mois prochain au Masters de la Next Gen, pour lequel il est qualifié tout comme son compatriote Arthur Fils.