Un “circuit premium” à venir dans le tennis ? Le président de l’ATP n’y croit pas
Andrea Gaudenzi, président de l’ATP, a évoqué les rumeurs d’un potentiel “circuit premium” où les tournois du Grands Chelems s’associeraient aux Masters 1000.
Dans un récent rapport de The Athletic, l’idée d’un “circuit premium” pour le tennis aurait émergé ces derniers mois. Les tournois du Grands Chelem envisageraient de s’associer aux Masters 1000 pour former quelque chose qui ressemblerait à une version tennis de la Formule 1.
Président de l’ATP depuis 2020, Andrea Gaudenzi a été interrogé par le média anglais publié à Abou Dabi, The National. Un circuit de la sorte est-il en train de voir le jour ? “Non, à mon avis, absolument pas” a affirmé le principal intéressé.
“Il y a beaucoup de bruit à ce sujet. Je pense que ce que j’ai dit très clairement au cours des quatre dernières années avec OneVision, c’est que nous devons trouver un moyen de travailler ensemble, n’est-ce pas ?” a questionné Gaudenzi. Pour rappel “One Vision” est une stratégie, sur laquelle il a axé sa présidence, qui repose sur trois piliers principaux : favoriser l’unité, améliorer l’expérience des fans et tirer parti des opportunités de croissance évolutive dans les médias, les données, le contenu et la technologie. Cette idée de “circuit premium” n’irait pas vraiment dans le sens de cette volonté.
“Une guerre civile n’arrange rien”
Andrea Gaudenzi ne voit surtout pas d’un bon oeil cette idée parce qu’elle diviserait encore plus toutes les entités du tennis (ITF, ATP, WTA et les tournois du Grand Chelem). En tant que président de l’ATP, l’Italien espère une unité prochaine.
“Je suis à 100 % favorable à l’unité et à la recherche de solutions par le biais de conversations dans une salle. Je crois fermement que nous pouvons être d’accord sur beaucoup plus de choses que nous ne le pensons en réalité, lorsque nous sommes ensemble. Parce qu’en fin de compte, nous sommes alignés. Nous faisons tous pression pour que le tennis soit plus fort et se développe, par rapport aux autres sports et aux autres propriétés de divertissement. Nous sommes donc du même côté, nous sommes dans la même équipe, c’est l’équipe du tennis. Une guerre civile n’arrange rien” a conclu l’ancien 18e joueur mondial.
Cette “équipe du tennis” ne semble pas être en bonne voie de se former. Pourtant, son sport en a terriblement besoin.