Tsonga sur les grosses soirées quand tu es professionnel : “Grave ! Djokovic, Nadal… J’ai vu tout le monde”
Invité d’un podcast, le Manceau a également évoqué l’impopularité de Novak Djokovic aux dépens de ses deux rivaux, Roger Federer et Rafael Nadal.
Retraité depuis l’année dernière et l’édition 2022 de Roland-Garros, Jo-Wilfried Tsonga continue à faire l’actualité de son sport. Candidat assumé au poste de capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis, le Manceau n’a finalement pas eu ce qu’il souhaitait (Paul-Henri Mathieu a été nommé capitaine).
Invité dans le podcast « Génération Do It Yourself », Tsonga a balayé un bon nombre de sujets dont celui sur les soirées quand on est joueur professionnel, notamment sur la compatibilité entre les deux. L’ancien 5e joueur mondial est affirmatif.
« Est‐ce que c’est possible de faire des grosses soirées et s’éclater la tête quand tu es professionnel ? Grave, je ne devrais peut‐être pas le dire, mais grave ! Je les ai tous vus, qu’on ne vienne pas me dire quoi que ce soit. Djokovic, Nadal…j’ai vu tout le monde” a confié l’ancien joueur de 38 ans.
Avant de préciser qu’il y avait des moments pour le faire : “Il faut juste le faire dans les moments appropriés, pas pendant un tournoi. Ce n’est pas l’idéal, il faut être honnête, mais pour tenir le circuit sur 40 semaines à faire le tour du monde pendant 15 ans, il faut bien s’amuser et profiter de temps en temps.”
“Djokovic voulait être Federer ou Nadal”
Jo-Wilfried Tsonga a également abordé le sujet de l’impopularité de Novak Djokovic, comparée à ses deux rivaux Rafael Nadal et Roger Federer, bien plus appréciés par le public. Le Manceau n’a pas compris pourquoi le Serbe a choisi, pendant un long moment de sa carrière, de vouloir être comme eux.
“Il voulait être Roger Federer ou Rafael Nadal, alors qu’il aurait peut-être dû rester lui-même depuis le début. Je pense qu’aujourd’hui, il est lui-même. Et même s’il est clivant, je pense que c’est pour cela qu’il est apprécié par beaucoup de gens. Parce que maintenant, il est complètement honnête […] Il a voulu sortir de cette image de guerrier qu’il a, parce que c’est un Serbe, qui a vécu des choses difficiles dans son enfance. Donc c’est un guerrier, il aurait fallu qu’il l’assume depuis le début. Je pense qu’il aurait été aimé pour ça” pense le Manceau.
Aimé ou non, Novak Djokovic a semble t-il mis fin au débat du GOAT après cette année 2023. Grâce à ses titres à l’Open d’Australie, Roland-Garros et l’US Open, il a remporté 24 titres du Grand Chelem, deux de plus que Rafael Nadal, quatre que Roger Federer.