Tsitsipas impassible contre Gaston à Marseille après sa finale perdue à Rotterdam
Quatre jours après sa défaite en finale de Rotterdam, Stefanos Tsitsipas a impressionné au service contre Hugo Gaston, pour son entrée en lice à Marseille (6-3, 7-6). Pour le deuxième tournoi consécutif, il s’est aussi affiché avec Thomas Enqvist comme entraîneur.
La défaite est désormais derrière lui. La victoire retrouvée dès son entrée en lice, à l’Open 13 de Marseille, ce jeudi. Après sa finale perdue à Rotterdam, quatre jours plus tôt contre Felix Auger-Aliassime, Stefanos Tsitsipas a fait parler sa puissance, au service notamment, face à Hugo Gaston (6-3, 7-6).
Il n’a lâché un léger sourire qu’après sa balle de match, conclue au tie-break. Pour le reste, le Grec a affiché un visage froid. Concentré. La tête de série n°1 a déjà remporté l’ATP 250 de Marseille à deux reprises. Pourquoi ne pas aller chercher le trophée une troisième fois.
« Même avec les balles plus incroyables, il remettait les coups dans le court, a-t-il lâché dans un sourire après la rencontre. Je suis content de mon jeu. J’ai bien débuté le match. J’étais concentré.”
Il a, en effet, tenté de faire la différence très tôt dans la rencontre. Et très rapidement. 5 aces, des retours ultra-puissants, 6 minutes de jeu et il a mené 3-0. Il a pourtant ensuite dévissé quelques coups. L’espoir de Gaston, qui a débreaké (4-3). Le Français a eu une ouverture. Mais il n’a pas réussi à en profiter.
Grâce à une première balle imparable (82% de points remportés derrière son premier service), et une application retrouvée, l’expéditif Tsitsipas a breaké de nouveau. Avant d’empocher la manche. Avec toujours cette même attitude, concentré, serrant parfois le poing.
Tsitsipas s’affiche avec Thomas Enqvist comme nouveau conseiller technique
Tsitsipas a eu plus de mal dans le deuxième set. Gaston a tenu son service. Il l’a défendu avec envie. A l’image de ces deux lobs inspirés, à 3-3. Plus tard, le Toulousain a demandé l’appui du public marseillais. Qui le lui a bien rendu.
Mais le Grec n’a jamais été inquiété sur son service. Le numéro 4 mondial a été impressionnant sur ce point : 13 aces sur la totalité du match. Et une multitude de jeux blancs. Il a remporté 38 des 43 points joués derrière sa première balle !
Il s’est servi de cette arme lors du tie-break final. Après un changement de chaussures à 3-2 (« sans doute dû aux amorties d’Hugo ! », selon Tsitsipas), il a enchaîné plusieurs gros services et une volée clinique pour l’emporter.
Avant la rencontre, comme à Rotterdam, Stefanos Tsitsipas s’était affiché à l’entraînement avec Thomas Enqvist, ancien n°4 mondial et finaliste de l’Open d’Australie en 1999. Une nouveauté. Son père, Apostolos, est pourtant toujours officiellement son entraîneur. Il était juste à côté du Suédois, conseiller technique de l’équipe, dans les tribunes du Court central de Marseille, ce jeudi.
Comme à Rotterdam, Enqvist devrait rester avec Tsitsipas pour la totalité du tournoi. Avec une prochaine étape : un quart de finale contre le Russe Roman Safiullin, 163e joueur mondial.