Tsitsipas charge les Masters 1000 sur deux semaines… Wawrinka lui répond
Le Grec continue de critiquer les Masters 1000 qui se jouent sur deux semaines. Stan Wawrinka a pointé son incohérence sur X.
Les débats sur le calendrier trop surchargé fusent ces dernières semaines. L’un d’entre eux concernent les Masters 1000 qui se jouent sur deux semaines. Ces derniers sont loin de faire l’unanimité parmi les joueurs. Stefanos Tsitsipas l’a fait comprendre dans un long post sur X, en réponse à une vidéo d’Andy Roddick lui aussi critique sur le nouveau format de cette compétition.
“Les Masters 1000 de deux semaines sont devenus une véritable corvée. La qualité a incontestablement baissé. Les joueurs ne bénéficient pas du temps de récupération ou d’entraînement dont ils ont besoin, avec des matchs incessants et aucun espace pour le travail intense en dehors du court”, a t-il regretté sur ses réseaux sociaux.
C’est un pas en arrière
Stefanos Tsitsipas
Le Grec en a profité pour dire tout le bien qu’il pensait du Rolex Paris Masters, où il a atteint les quarts de finale cette année, l’un des derniers Masters 1000 à être resté sur le format classique de sept jours (comme Monte-Carlo, Montréal et Cincinnati).
“Il est ironique que l’ATP se soit engagé dans ce format sans savoir s’il pouvait réellement améliorer le calendrier, mais aussi la qualité. Paris a bien fait les choses, en une semaine. Excitant et facile à suivre. C’est comme ça que ça doit être. Si l’objectif était d’alléger le calendrier, l’extension de tous les Masters 1000 à deux semaines est un pas en arrière. Parfois, on a l’impression qu’ils réparent ce qui n’était pas cassé.”
En 2025, les deux Masters 1000 joués en France (Monte-Carlo, Rolex Paris Masters à La Défense) seront les seuls à se disputer sur une semaine.
Wawrinka pique Tsitsipas
Quelques minutes plus tard, Stan Wawrinka a pointé l’incohérence du Grec en repartageant une de ses interviews, donnée à l’ATP il y a deux ans, où il ne semblait pas fermé, bien au contraire, à ce nouveau format de compétition.