Après un match sans adversité, Alcaraz rejoint Struff pour un remake de la finale de l’an passé à Madrid
L’Espagnol a dominé Tiago Seyboth Wild en deux manches (6-3, 6-3), sans la moindre difficulté.
À en croire ses déclarations après son entrée en lice, concernant sa gêne en coup droit, et connaissant le profil de coupeur de têtes de son adversaire du jour, Carlos Alcaraz avait affaire à un match piège au troisième tour du Masters 1000 de Madrid face à Tiago Seyboth Wild, 63e mondial. Il l’a finalement transformé en match tranquille sans forcer (6-3, 6-3) et s’est même permis un petit relâchement dans le deuxième set.
Ce succès, son 13e consécutif à Madrid, lui permet de rejoindre Jan-Lennard Struff en huitièmes de finale, tombeur d’Ugo Humbert un peu plus tôt dans la journée, pour un remake de la finale l’an passé, remportée par l’Espagnol.
C’est dommage, cette affiche sur le papier entre Alcaraz et Seyboth Wild donnait envie de s’enthousiasmer. Le Brésilien, tombeur de Daniil Medvedev au premier tour de Roland-Garros l’an dernier, avait les armes pour déstabiliser son adversaire du jour. Le début de partie le confirmait avec quelques accélérations de coup droit bien senties et une première balle plutôt performante. Cela n’aura duré qu’une moitié de set.
Une baisse de concentration en fin de match
À trois partout, sur une faute directe de Seyboth Wild, Alcaraz prenait son service et précipitait la descente aux enfers du Brésilien. Bien moins appliqué, trop nonchalant, il coulait totalement et lâchait onze jeux de suite. Sans que l’Espagnol ne force, il menait déjà 6-3 5-0.
“Je pense que j’ai joué à un très bon niveau. Avant le match, j’étais un peu nerveux parce que je ne savais pas comment mon avant-bras allait se comporter. Thiago a de gros coups. Il est très fort. Je suis vraiment content de ma performance. C’était un peu difficile à la fin, à 5-0 puis au service à 5-3. Je suis vraiment heureux de l’avoir fait à la fin”, s’est félicité le vainqueur du jour après la rencontre.
Ce que Carlos Alcaraz qualifie de “difficile” c’est son petit relâchement en fin de match. À 5-0, le protégé de Juan Carlos Ferrero a laissé échapper trois jeux. Mais personne n’imaginait un retournement de situation. À 5-3, il a serré le jeu pour s’imposer en deux manches et 1h15 de non-combat.
De quoi déjà se tourner vers un huitième de finale excitant : “J’espère que le résultat sera le même que celui de la finale de l’année dernière. Je connais son niveau. Je connais son jeu et je sais que je dois jouer à mon meilleur niveau si je veux le battre. Je dois me concentrer sur les retours, mettre autant de balles que possible et être présent dans les échanges” a résumé le principal intéressé qui a plutôt rassuré sur le plan physique.