Alcaraz fête ses 20 ans en s’offrant Coric et une finale à Madrid

Carlos Alcaraz a soufflé fort ce vendredi. Au point d’éteindre 20 bougies et Borna Coric. Le jour de ses 20 ans, le numéro 2 mondial s’est imposé 6-4, 6-3 en 1h40 face à la tête de série numéro 17 en demi-finale du Masters 1000 de Madrid.

“Oui, l’agresser dès le retour, autant que possible, c’était mon objectif”, a déclaré le prodige espagnol lors de l’interview sur le court. “Mais c’est ce que j’essaie de faire à chaque rencontre. Prendre le jeu à mon compte avec mon coup droit, essayer de repousser l’adversaire, utiliser les amorties…”

Après un début de duel accroché entre les deux hommes, avec un Coric prêt à ne pas reculer et faisant jeu égal depuis sa ligne de fond, Alcaraz a su monter légèrement d’un cran pour prendre l’ascendant. Écartant à 2-1 la seule balle de break à laquelle il a eu à faire face dans le premier set, il a pris le service adverse dans la foulée.

Un début de match accroché, puis Alcaraz a pris le dessus

Dans la deuxième manche, le surnommé “Carlitos” a fait le break en profitant de quelques erreurs de son opposant, notamment un dernier revers croisé – pourtant le coup fort de Coric – resté dans le filet. Mais, s’étant peut-être relâché inconsciemment, le natif d’El Palmar s’est à son tour montré moins précis lors du jeu suivant : débreak immédiat.

Néanmoins, ayant plus d’un tour dans son sac à malices, capable d’utiliser toutes les trajectoires et tous les effets avec qualité, le protégé de Juan Carlos Ferrero a toute de suite remis la main sur la partie en prenant l’engagement du Croate pour la troisième fois. Un avantage conservé jusqu’au bout. Tranquillement, en ajoutant un quatrième break pour boucler l’affaire.

Après une ultime faute de coup droit de Coric, Alcaraz, tenant du titre à Madrid et vainqueur à Barcelone fin avril, a signé son dixième succès consécutif sur le circuit ATP et également le dixième de suite dans la capitale espagnole.

Alcaraz : “J’essaie de rendre les gens heureux, et d’être heureux sur le court”

“Ça représente beaucoup pour moi d’être encore en finale ici”, a-t-il confié, toujours lors de l’interview sur le court. “J’ai de très bons souvenirs ici, je suis venu jouer pour la première fois à 12 ans. (…) La pression ? J’essaie de rendre les gens heureux et d’être heureux sur le terrain, pour ne pas céder à la pression. Je veux juste faire des bons matchs et profiter de chaque seconde.”

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Après cette victoire contre Coric, – qui visait une troisième finale de Masters 1000 après celles de Cincinnati 2022, gagnée, et de Shagnhai 2018 perdue – Alcaraz va quant à lui disputer sa quatrième dans cette catégorie de tournois. Jusqu’à présent, il n’en a pas perdue une seule.

Dimanche, il a rendez-vous avec Jan-Lennard Struff, lucky loser ou Aslan Karatsev. Deux hommes présents pour la la première fois de leurs carrières à ce stade de la compétition en Masters 1000, qui s’étaient déjà affrontés au dernier tour des qualifications. Deux surprises du chef, que Carlos Alcaraz a pour ambition de transformer en cerise à croquer sur son gâteau. Mais attention au noyau, sur lequel on peut se casser les dents.

L’autre demi-finale à Madrid (Masters, terre battue, 7.705.780 EUR) :

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