Sinner, les bonnes ondes italiennes : “Cet engouement me surprend encore”
L’Italien est impérial depuis le début du Masters et peut compter sur le soutien de son public, à Turin, qui l’accompagne dans ses bons résultats.
Sa tête est placardée sur toutes les affiches publicitaires, des tonnes de T-Shirts orange sont en vente à l’effigie des Carota Boys, fans emblématiques de l’Italien, l’Inalpi Arena s’est transformée en chaudron pour bouillonner devant le numéro un mondial. Jannik Sinner est bien chez lui en Italie et ses fans le lui rendent bien. Et inversement.
L’Italien a remporté ses deux premiers duels au Masters, face à Alex de Minaur puis Taylor Fritz, et a fait un grand pas vers les demi-finales. Il affrontera Daniil Medvedev jeudi lors de son dernier match de poule. De quoi ravir le public transalpin.
En conférence de presse après sa victoire face à l’Américain, le numéro un mondial, qui dispute son premier tournoi avec ce statut en Italie, est toujours impressionné par ce soutien démesuré.
“C’est assez surprenant. Je veux dire, je n’ai que 23 ans et je joue au tennis. Bien sûr, j’ai des sponsors qui sont basés à Turin. Encore une fois, jouer en Italie quand on est Italien, c’est particulier. Cet engouement me surprend encore, ce n’est pas normal. Mais j’essaie de m’y habituer. J’essaie surtout de bien jouer au tennis et c’est pour ça que je suis ici, à Turin”, s’est réjoui celui qui a terminé l’année numéro un mondial, une première pour un Italien.
Ici, il me soutient que je sois bon ou mauvais
Cette année, Sinner avait dû faire l’impasse sur Rome, seul tournoi programmé en Italie avant le Masters sur le circuit ATP, à cause de sa blessure à la hanche. À Turin, il rattrape le temps perdu.
“C’est l’Italie ! Le public est fantastique. Ici, il me soutient que je sois bon ou mauvais. J’aime ça. Franchement, c’était dur de ne pas pouvoir jouer à Rome, mais je n’étais pas prêt physiquement. Mais me voilà de retour au pays un an plus tard et j’aime vraiment ça. Je ne prends pas ça comme acquis. Les Finales ATP, c’est un tournoi différent car on se qualifie tout au long de l’année. Et si vous y êtes, ça veut quand même dire quelque chose sur vos résultats. Et chaque match est disputé. Mais je suis vraiment heureux d’être ici.”
Et même si l’Italien ne peut plus se rendre au restaurant sereinement, il n’y voit que du positif : “Les gens ici aiment vraiment le sport et ils attendent de voir les joueurs de tennis. Bien sûr, il y a des gens qui m’attendent à la sortie de l’hôtel. Mais c’est très chaleureux. En Italie, d’habitude, le truc c’est le football. Mais cette semaine c’est le tennis, donc…”