Raonic : « Cette émotion avec le public, ça valait largement la peine de traverser toutes ces galères »

Après son élimination en huitièmes de finale à Toronto, Milos Raonic, de retour sur le circuit après des années de galère, s’est dit très touché par l’amour du public canadien.

Milos Raonic, Toronto 2023 Milos Raonic, à Toronto en 2023 (Zuma / Panoramic)

Luttant contre des blessures au tendon d’Achille et au pied, Milos Raonic a été tenu écarté du circuit pendant presque deux ans, de fin juillet 2021 à juin 2022.

Et, à son retour, il avait laissé entendre que les quelques tournois prévus à son programme de 2023 pourraient être sa tournée d’adieux.

Mais, à Toronto, en écartant le 10e jouer mondial, Frances Tiafoe, puis Taro Daniel pour aligner deux victoires de suite pour la première fois depuis sa reprise, il a ressenti beaucoup de plaisir. Grâce à l’amour du public canadien, le come-back après deux années de galère a pris encore plus de valeur à ses yeux.

« C’est (l’amour du public) la chose la plus importante » – Milos Raonic

« C’est l’une des choses qui ont le plus d’importance », a-t-il déclaré à propos de l’ovation après son élimination contre Mackenzie McDonald en huitièmes de finale (6-3, 6-3). « C’est… Je ne sais pas. Je n’ai pas vraiment regardé, mais j’en ai saisi le sens à travers les décibels (produites par le public). »

« Je pense que c’est le moment le plus spécial et émouvant de mes trois matchs ici », a-t-il ajouté. « Cette énergie, donnée (par le public) au fil des hauts et des bas d’une rencontre, on ne peut ni la quantifier ni la décrire. »

« Mais on peut fermer les yeux, pour la ressentir à nouveau, en s’imaginant revivre ce scénario de nombreuses fois », a-t-il continué.

« Je suis extrêmement reconnaissant pour ça », a-t-il complété. « Vous savez, tous les moments difficiles de ces dernières années valaient largement la peine d’être traversés pour pouvoir vivre ces émotions. »

« Deux ans, c’est loin » – Raonic, au sujet de son avenir

Et, à 32 ans, malgré un corps usé par les blessures, l’ancien numéro 3 mondial n’a pas voulu être interrogé sur une éventuelle retraite prochaine, où s’il pensait rejouer à Toronto.

« J’ai essayé de profiter de chaque moment de ce tournoi autant que je le pouvais », a-t-il répondu. « Et je ne sais pas. Deux ans, c’est loin (le Masters 1000 du Canada se joue en alternance à Montréal et Toronto d’une année sur l’autre). J’étais absent du circuit pendant deux ans. Ça m’a appris à quel point les choses peuvent vite changer pendant ce laps de temps. »

« Donc, jusqu’à 2025 (année du prochain tournoi à Toronto), la route est longue », a-t-il expliqué. « Et je n’aurai probablement même pas la réponse dans un an. Je vais donc juste continuer à avancer en regardant à court terme. »

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