Rafael Nadal après sa victoire à Barcelone : “Le plus important, c’est d’avoir joué”

Rafael Nadal a passé sa carrière à expliquer que, non, il n’était pas aussi favori qu’on le pensait tous. Jamais favori, toujours en lutte : voilà comment il gère la pression. Mais depuis 2022, on le croit. Alors quand Stefanos Tsitsipas a affirmé que Nadal était le favori pour le titre à Barcelone, ça n’a pas manqué de rencontrer un non ferme et définitif de la part de l’ex n°1 mondial. Et ce n’est pas sa victoire, mardi, face à Flavio Cobolli, sa première sur ocre depuis deux ans et sa première à Barcelone depuis 2021, mardi, qui le fera changer d’avis.

“tout le monde sait que je ne suis plus un favori”, Nadal

“C’est stupide, avouons-le, il sait que ce n’est pas le cas”, a ainsi lancé Nadal en conférence de presse après la rencontre. “Je suppose qu’il y a beaucoup de respect pour ce que j’ai été dans ce tournoi, mais tout le monde sait que je ne suis plus un favori pour aspirer à gagner un tournoi. À ce jour, je ne suis pas le favori, peut-être que dans le match d’aujourd’hui oui, c’est possible, je jure que je ne sais pas si je l’étais ou non. Je m’en fichais. Je sais que demain je ne suis pas favori, mais ce n’est pas grave non plus. “

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Non, le principal pour “Rafa”, l’homme aux douze titres à Barcelone, est ailleurs cette semaine. L’Espagnol joue a priori sa dernière saison et elle a très mal commencé donc maintenant il prend le plaisir de jouer là où il apparaît. Le résultat est devenu accessoire et pour ce compétiteur ultime ça dit tout de la traversée du désert des derniers mois. Maintenant, on sait tous aussi que l’oeil du tigre d’un tel champion ne disparaît jamais vraiment alors si jamais une brèche s’ouvre et que son corps accepte de souffrir encore un peu, qui sait…

“J’ai joué au niveau que je pensais suffisant pour être compétitif, demain j’aurai besoin de plus”, Nadal

“Jouer est toujours un motif de joie, c’est la réalité. Le plus important c’est d’avoir joué, le reste est secondaire. Jusqu’à la fin de la semaine, nous ne saurons rien. Nous allons faire les choses du mieux que nous pouvons, avec beaucoup de logique. Que le match d’aujourd’hui se soit déroulé ainsi, c’est positif, cela me permet de rejouer demain. Je ne sais pas comment mon corps réagira aux exigences, mais je suis réaliste par rapport à ce que j’ai vécu au cours de la dernière année et demie. Nous verrons jusqu’où je vais, mais j’essaierai de ne pas pousser hors des limites. Entre ce que je suis aujourd’hui et ce que j’étais il y a une semaine, il y a un changement important. Je me vois comme compétitif, je me vois comme capable de prendre du plaisir à jouer, tout cela était assez loin il y a une semaine.”

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Nadal, qui évoque la fatigue mentale qui prenait le dessus la semaine passée, va devoir désormais en découdre avec l’Australien Alex De Minaur qui est lui en pleine ascension et arrive d’un quart de finale à Monte-Carlo. Certes, la terre battue n’est pas sa meilleure surface mais il a la caisse et les jambes pour y devenir un poison aussi.

“De Minaur sera un test pour moi, nous verrons comment je réagis. J’ai un peu de confiance, j’ai joué le match que je devais jouer mais mon adversaire m’a aussi aidé en faisant des erreurs. Ce n’est pas une grande surprise de jouer à ce niveau, cela n’a pas été un niveau surprenant non plus, c’est un niveau logique où j’ai joué ce que je contrôle plus ou moins. J’ai joué au niveau que je pensais suffisant pour être compétitif, demain j’aurai besoin de plus.”

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