Novak Djokovic aimerait que son 60e match contre Rafael Nadal soit”la finale de Roland-Garros”
Novak Djokovic a évoqué de nombreux sujets lors d’une conférence de presse que le Serbe a tenu à Belgrade ce 22 février. Le Serbe a notamment évoqué son prochain affrontement, le 60e, contre Rafael Nadal.
Novak Djokovic et Rafael Nadal se sont affrontés 59 fois dans leurs carrières sur le circuit. Le Serbe mène 30 à 29 dans les confrontations entre les deux légendes. Lors d’une conférence de presse qu’il a tenu à Belgrade ce mercredi, il lui a été demandé où est-ce qu’il souhaiterait affronter son rival espagnol lors de leur 60e affrontement.
“La finale de Roland-Garros,” a affirmé le numéro 1 mondial. “Je pense que nous serions tous les deux d’accord. C’est le plus grand rival de ma carrière, nous sommes presque de la même génération même s’il a commencé à bien réussir sur le circuit avant moi. Federer et Nadal m’ont formé en tant que joueur, je devais résoudre le puzzle qu’ils représentaient pour moi entre 2008 et 2011.”
Le natif de Belgrade a aussi évoqué sa relation avec l’Espagnol : “Tant que nous sommes en activité, nous ne nous autorisons pas à nous asseoir et à prendre du recul, nous n’en avons pas le temps. Mais une fois que ce sera fini, j’espère que nous pourrons en parler en privé, nous évoquer des souvenirs. Mais pour l’instant nous sommes des grands-pères qui essayent d’empêcher les jeunes de gagner des tournois du Grand Chelem. Quand Nadal est en bonne santé, il est l’un des meilleurs.”
Novak Djokovic et Rafael Nadal ont remporté 16 des 19 derniers tournois majeurs disputés.
La “Mamba mentality” de Djokovic
Il lui a ensuite été demandé à partir de combien de titres en Grand Chelem satisferait sa faim de victoires.
“Ce nombre n’existe pas (rires). Je ne me fixe aucune limite sur combien de temps continuer. Après l’âge de 30 ans, on pose régulièrement aux athlètes et surtout aux tennismans des questions sur leurs retraites. Vous parlez de faim de victoire, moi je dirais plutôt que c’est la passion pour le jeu et un désir de continuer à être en compétition. J’aime le tennis sous toutes ses formes, j’aime jouer avec mon fils, le tennis ne me dégoûte pas malgré qu’il ait été une part importante de ma vie. Professionnellement parlant, je veux continuer à marquer l’histoire de ce sport.”
“Certaines personnes pensent que c’est arrogant que j’en parle à haute voix mais je pense qu’il est normal d’afficher vos objectifs et ambitions. Une chose qui me permet d’avoir du succès est d’être toujours concentré sur le prochain challenge parce que les gens ne cessent de me poser des questions sur le passé ou l’avenir. Bien sûr, j’ai un plan à long terme avec mon équipe, un calendrier de six mois afin de me préparer de la meilleure façon possible, mais la plupart de mon énergie, mentale et émotionnelle, repose toujours sur la prochaine chose que je dois faire. Même sur l’entraînement suivant, je peux être exigeant et je cherche toujours à donner le meilleur de moi-même, et je demande à mon équipe de faire de même, ce qui fait qu’ils ont parfois du mal avec moi. On peut appeler cela une légère obsession pour tous les détails que comporte ce sport. Vous pouvez trouver ce trait chez de nombreux grands athlètes, Kobe Bryant par exemple.”
Djokovic jouera bien à Dubaï et est “presque à 100%”
Lors de cette conférence de presse, le vainqueur du dernier Open d’Australie a également parlé de ses prochaines échéances, le tournoi de Dubaï qui se disputera du 28 février au 5 mars et les Masters 1000 d’Indian Wells (8-19 mars) et de Miami (19 mars – 2 avril) pour lesquels il essaie d’obtenir une dérogation.
“J’ai pris la décision d’aller à Dubaï, je voyage demain (23 février). Je suis presque à 100%, la blessure va bien.” Le Serbe fait référence à sa blessure à la jambe qui l’a gêné en Australie en début de saison.
Le numéro un mondial est toujours en attente d’une décision des États-Unis, lui qui n’est pas vacciné contre le Covid-19 : “Ce n’est pas entre mes mains, j’attends toujours une réponse, tout ce que je sais c’est que c’est en cours de procédure. mais je suis heureux d’avoir le soutien des directeurs des tournois.”
Tommy Haas, le directeur de Miami avait notamment déclaré que “ça serait une honte” si Novak Djokovic ne pouvait pas disputer les deux tournois américains.