“Je suis ici avec l’espoir de bien faire”, malade à Paris, Nadal reste optimiste avant de débuter les ATP Finals
Rafael Nadal est à Turin pour tenter de remporter ses premiers ATP Finals. Malgré un manque de compétition, l’Espagnol reste optimiste.
On avait quitté Rafael Nadal avec la mine des mauvais jours au Rolex Paris Masters. Le visage très fermé dans le troisième set face à Tommy Paul, l’Espagnol, qui faisait pourtant son retour à la compétition, avait quitté la capitale dès son entrée en lice. Alors qu’on pouvait pensé qu’il avait eu un problème physique, l’homme aux 22 titres du Grand Chelem a tenu à rassurer tout le monde, il était juste malade.
“À Paris, je n’avais pas joué depuis longtemps et j’ai eu des maux de ventre. J’ai vomi, je me sentais mal à la fin du troisième set . Je n’ai rien dit à ce moment-là. J’ai eu une mauvaise journée puis j’ai pu à nouveau m’entraîner normalement. Je jouais bien. Je menais au score avec un set d’avance et un break, et puis j’ai été mauvais.”
Deux semaines plus tard, Rafael Nadal est à Turin dans la peau du joueur le mieux classé de la compétition après le forfait du numéro un mondial Carlos Alcaraz. Le numéro deux au classement ATP va disputer les onzième ATP Finals de sa carrière. L’Espagnol est tombé dans le groupe vert avec Casper Ruud, Félix Auger-Aliassime et Taylor Fritz.
Nadal : “Ce qu’il m’a manqué pour gagner le Masters ? Être meilleur en indoor”
Lors de ses dix apparitions précédentes aux ATP Finals, Rafael Nadal a atteint la finale à deux reprises, en 2010 (battu par Roger Federer) et en 2013 (battu par Novak Djokovic). C’est le seul titre majeur qui manque à son palmarès. Interrogé à ce sujet par les journalistes espagnols présents à Turin, le Majorquin s’est montré très honnête sur les raisons de cet échec.
“Ce qu’il ma manqué, c’est d’être meilleur. Être meilleur en indoor. C’est la réalité du sport. Je me suis qualifié 17 fois, mais je n’ai pas pu jouer 17 fois (Nadal a déclaré forfait à 7 reprises, ndlr). Je ne sais pas combien de fois j’ai pu jouer le Masters avec de vraies options. Historiquement, ça a été la pire surface pour moi. Mais ces dernières années, je pense que j’ai beaucoup progressé sur cette surface”.
“Je suis ici avec l’espoir de bien faire. Si je ne pensais pas être en mesure me battre (pour le titre), je ne serais pas venu. Je voulais terminer l’année en compétition, ce que je n’ai pas pu faire l’année dernière. Dans le sport, on ne sait jamais, tu viens sans rythme, mais tu gagnes un match et les choses changent radicalement. Je suis bien préparé. Evidemment, c’est mieux d’arriver avec confiance et des victoires pour affronter les meilleurs du monde. Il n’y a pas de marge ici. Dès le premier jour, vous jouez face à l’un des meilleurs”.