Monfils avant d’affronter Alcaraz : “je le vois comme Novak, comme Rafa…”
Dans la nuit de jeudi à vendredi, Gaël Monfils sera opposé à Carlos Alcaraz. Avant d’affronter le vainqueur de 4 Grands Chelems, le Français a été dithyrambique envers l’Espagnol.
Au 1er tour du Masters 1000 de Cincinnati, Gaël Monfils a retrouvé le sourire en éliminant le vainqueur sortant de Montréal, probablement émoussé, Alexei Popyrin (7-5, 6-3). Il a donc rejoint un joueur qu’il n’a jamais battu en deux confrontations : Carlos Alcaraz. Le match a été interrompu dans la nuit de jeudi à vendredi sur le score de 6-4, 6-6(1-3) en faveur de l’Espagnol.
Ironie du sort, les deux hommes se sont affrontés à chaque fois en Masters 1000 et aux États-Unis. Lors de leurs deux confrontations (en 2022 et en mars 2024), Gaël Monfils n’a jamais réussi à prendre le moindre set au vainqueur de quatre titres du Grand Chelem. Il sait donc à quel point il sera difficile pour lui de s’imposer.
En conférence de presse, le Français de 37 ans a déclaré voir son adversaire au même niveau que le big three :
“C’est un athlète complet, une tonne de vitesse, d’endurance, de puissance. Son tennis est très complet. Le revers, le coup droit, c’est difficile de voir où on peut lui faire mal. Il s’est beaucoup amélioré en retour, au service aussi. C’est un joueur très, très complet. À ce moment-là, bien sûr, je le vois comme Novak, comme Rafa, comme Roger. Pour moi, il est juste un peu plus jeune, mais il est déjà comme ces légendes.”
Toujours cool de jouer contre une grande star
Malgré tout, il adore ces matchs et les ambiances qui y sont associés, surtout aux États-Unis.
“Pour moi, c’est toujours cool de jouer contre une grande star comme Carlos ou Jannik. Jouer contre ces jeunes, c’est toujours un plaisir. Demain, ce sera un grand plaisir pour moi. Évidemment, c’est très difficile. Mais ce sera quelque chose dont je me souviendrai dans quelques années. Aux États-Unis j’aime les fans. J’aime l’énergie. Je dis toujours que lorsque je reviens aux États-Unis, c’est comme si c’était une deuxième maison pour moi.”