“Ma période la plus difficile avec Nadal”, Carlos Moya se confie sur le retour de l’ex n°1 mondial
Rafael Nadal, qui n’a plus joué en compétition depuis janvier dernier, fera son retour début 2024 à Brisbane. Son coach Carlos Moya s’est confié sur cette période très délicate.
Carlos Moya est le coach de l’homme aux 22 titres du Grand Chelem depuis 2016. Alors que Rafael Nadal prépare son retour à la compétition, en janvier en Australie, Moya décrit la période de convalescence de son joueur comme “la plus difficile qu’il ait jamais vécue avec lui”.
Nadal n’a plus joué depuis l’Open d’Australie 2023 suite à une blessure à une hanche et au psoas qui a ensuite nécessité une opération. L’ex n°1 mondial se prépare donc en ce moment à revenir après un an loin de la compétition pour ce qui devrait être le dernier acte de sa carrière de légende. “Il y a eu d’autres situations difficiles, mais désormais on peut dire que le réservoir est presque vide”, a ainsi confié le coach espagnol à l’ATP.
“Chaque athlète a une date d’expiration, et il s’en rapproche de plus en plus chaque jour. On est jamais conscient du moment où ça arrive, ou alors rarement. On essaie encore et encore. Du coup c’est pour ça qu’on s’est tous demandé si ça ne venait pas d’arriver en Australie, Rafa plus que n’importe qui d’autre. J’ai gardé ces doutes pendant un moment et lors de certaines étapes de sa convalescence. J’avais l’impression que ça pouvait être la fin, qu’il n’avait aucune change de pouvoir rejouer. Ce fut ma période la plus difficile avec lui.”
Petit à petit, on a réussi à progresser. Les problèmes se sont progressivement résolus et maintenant il est quasiment prêt à aller tenter sa chance en australie.
Carlos Moya au sujet de Rafael Nadal
Moya a aussi donné quelques détails sur la rééducation de Nadal, expliquant que l’équipe avait progressivement haussé le volume de travail de l’Espagnol pour préparer son retour.
“Après l’opération, on ne l’a pas vu pendant un mois et demi car il est parti en vacances. Il faisait sa rééducation du mieux possible, vu qu’il était sur un bateau en Grèce. Et puis, fin août, on a recommencé à s’entraîner mais légèrement : vingt minutes, deux jours par semaine. L’amélioration était très lente. Parfois, il fallait faire une pause, puis s’y remettre. On était très prudent. Au début, c’était évidemment très difficile. Et parfois ce qui était difficile c’était de voir qu’il ne progressait pas du tout. Mais il y avait tout de même de la sérénité puisqu’on était en contact constant avec le médecin et qu’on effectuait des tests afin de se rassurer sur le fait que le tempo de sa progression était normal.”
“Progressivement, on a augmenté le volume et l’intensité, mais toujours en suivant un plan prudent. Il a encore fallu parfois ralentir, faire une pause. Mais c’est le processus pour une blessure de cette gravité et à un moment dans une carrière où le joueur n’a plus vingt ans. Petit à petit, on a réussi à progresser. Les problèmes se sont progressivement résolus, et maintenant il est quasiment prêt à aller tenter sa chance en Australie.”