Les déclas de 2022, épisode 8 – Auger-Aliassime : « Jo (Tsonga) était mon idole numéro 1 »

Pour terminer 2022, Tennis Majors vous propose un retour, dans l’ordre chronologique et format série, sur les citations marquantes, inspirantes ou cocasses de l’année. Huitième épisode, Félix Auger-aliassime et l’aura de Jo-Wilfried Tsonga.

Félix Auger-Aliassime, Montréal 2022 Félix Auger-Aliassime, à Montréal en 2022 (AI / Reuters / Panoramic)

« C’est avec beaucoup d’émotions que j’annonce aujourd’hui ma décision d’arrêter ma carrière professionnelle lors du prochain Roland-Garros ».

Le 6 avril, via Twitter, Jo-Wilfried Tsonga annonçait la date de sa retraite. Trois semaines plus tôt, au deuxième tour du tournoi de Marseille, bien que battu, il donnait une belle accolade à Félix Auger-Aliassime. Une scène marquante pour le jeune Canadien. Contrairement à ce qui a souvent été dit, son plus grand modèle n’était pas Roger Federer.

« C’était un moment spécial », a déclaré FAA en conférence de presse. « Il (Jo-Wilfried Tsonga) était mon idole numéro 1 quand j’étais plus jeune. Les autres grands joueurs, je ne pouvais pas m’identifier à eux. Jo me donnait l’impression d’être comme un grand frère. Je lui ai confié (lors de la poignée de main) à quel point il était mon idole en grandissant. Il m’a dit de viser les étoiles, de ne pas être timide, que je peux atteindre le sommet. »

Quand j’ai joué contre lui (Tsonga), je le regardais encore avec mon admiration d’enfant.

Nick Kyrgios

S’il a souvent été raillé, déprécié par une partie du grand public en France – « Kinder Bueno », « incapable de gagner un Grand Chelem », a-t-on pu (trop) souvent lire en guise de « blagues » éculées sur les réseaux sociaux -, cette déclaration a montré à quel point l’aura de « JWT » était différente au-delà de nos frontières.

Autre preuve : par le passé, Nick Kyrgios, au cours de différentes interviews, avait lui aussi dévoilé son admiration pour le natif du Mans. « Federer n’était pas mon idole, même si c’est un super modèle”, avait-il expliqué. “En grandissant, j’ai en quelque sorte façonné mon jeu d’après celui de Tsonga : gros service, gros coup droit, chercher à dicter l’échange. (…) Quand j’ai joué contre lui, je le regardais encore avec mon admiration d’enfant. Jouer contre ‘Jo’, ça me mettait en stress. (…) En 2008, quand il a fait finale de l’Open d’Australie, j’avais 12 ans. Je suis allé à toutes ses sessions d’entraînement, je n’en ai pas manquée une ! À chaque fois avec une nouvelle balle, et il les a toutes signées.”

A chaque autographe, sans doute, Kyrgios lui a répété « Merci. » Et nous, nous ne lui dirons jamais assez, pour toutes les émotions qu’il nous a procurées : merci, « Jo ».

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