« J’espère que cela créera un précédent » : Medvedev sur l’affaire Sinner
Sinner a conclu un accord avec l’Agence mondiale antidopage pour régler son cas de dopage avec une suspension de trois mois.
Daniil Medvedev espère que le récent accord de Jannik Sinner sur son interdiction de jouer pour cause de dopage « créera un précédent », pour que d’autres joueurs, à l’avenir, puissent négocier le moment et la durée de leur interdiction avec les autorités antidopage. Jannik Sinner a été banni pendant trois mois à la suite d’un accord conclu avec l’Agence mondiale antidopage (AMA).
L’AMA avait initialement demandé une interdiction de un à deux ans dans son appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) contre la décision initiale qui innocentait Sinner de tout acte répréhensible ou de toute mesure punitive. La semaine dernière, l’accord a finalement été annoncé.
Cette décision a suscité une vive controverse parmi les autres joueurs et les membres de la communauté tennis, certains estimant qu’elle mettait en évidence une partialité manifeste, tandis que d’autres soulignaient l’innocence évidente de Sinner. Le thème central de la plupart de ces discussions reste l’incohérence des décisions.
C’est un mauvais signe s’il est le seul à pouvoir le faire
Daniil Medvedev voit quant à lui un avantage potentiel dans le cas de Sinner, espérant qu’il permettra à d’autres joueurs de négocier leur propre interdiction en cas de contrôle positif : « J’espère que cela créera un précédent et que tout le monde aura la possibilité de se défendre mieux qu’avant. J’espère que tout le monde aura le droit de se représenter, parce que parfois les joueurs n’ont pas l’argent pour un avocat, ils le font eux-mêmes.
« C’est un mauvais signe s’il est le seul à pouvoir le faire, mais c’est un très bon signe si, ensuite, tout le monde peut le faire », a t-il conclu.