« Je méritais de jouer sur le Central », regrette le trop « gentil » Ugo Humbert

Ugo Humbert a été le premier à ses féliciter que le tennis français et ses « super joueurs » entament le Rolex Paris Masters avec autorité. Alors que les noms de d’Arthur Fils et Giovanni Mpetshi Perricard sont sur toutes les lèvres, alors qu’Adrian Mannarino a vengé Richard Gasquet (contre Zizou Bergs) et qu’Arthur Rinderknech va défier Grigor Dimitrov, le numéro un français a eu son bonheur gâché par une décision inattendue de la FFT : celle de programmer son deuxième tour sur le court n°1.

« Je suis déçu et j’ai été surpris, je méritais mieux que ça » a indiqué Humbert, tête de série n°15. « Je suis numéro un français. Je méritais de jouer sur le central de Bercy. J’attendais ce tournoi depuis le début de l’année, c’est mon préféré. C’est souvent comme ça. Je suis quelqu’un de gentil. Du coup, parfois, on l’utilise un peu contre moi.»

Avec moins d’une heure de jeu, Humbert a livré un de ces matches qui aiguisent son ambition, celle d’entrer dans le Top 10, celle d’aller chercher les gros trophées. « Quand je joue comme ça, je sais que tout est possible. Jusqu’à où ? Je ne sais pas. On verra bien à la fin de la semaine. Je suis très content d’avoir gagné ce match pour mériter mon match contre Alcaraz sur le central.  »

Même si le tableau parisien a été ouvert par les forfaits de Novak Djokovic, Jannik Sinner, puis les défaites précoces de Daniil Medvedev, Casper Ruud et Andrey Rublev, Humbert a la malchance objective d’affronter au troisième tour le meilleur joueur du tableau, tête de série n°2, vainqueur cette année de Roland-Garros et Wimbledon et bien décidé à rafler le trophée.

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Le souvenir de Wimbledon

Battu en Coupe Davis lors de leur dernier face à face, Humbert méditera le combat qu’il a imposé à l’Espagnol sur le Center court de Wimbledon en huitième de finale, il y a trois mois.

« Lors des deux prmeiers sets, je l’ai regardé jouer. Il y a eu 7 balles de set au second où je suis un peu trop attentiste. Au troisième, j’ai commencé à me lâcher, à jouer ma chance à fond. Je sentais qu’il vacillait. Au quatrième, il s’en sort très bien. Il y avait un 4-3, 0-40. Je n’étais pas loin de le pousser au cinquième. »

« Après, on s’est joués en Espagne chez lui. Il a fait un super match. Il a dit qu’il avait fait quasiment le meilleur match de l’année. Ça va être complètement différent. Je vais avoir le public derrière moi. C’est le genre de match que j’adore jouer. Quand je savais que potentiellement, je pouvais le jouer, ça me motivait de gagner mes deux premiers matches. » Non seulement ça sent le central, mais ça sent aussi la night session.

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