Hurkacz et Opelka sans trembler, Schwartzman en sauvant deux balles de match à Indian Wells
Si Schwartzlan (n° 11) a dû sauver deux balles de match contre Cressy , Hurkacz (n° 8) Opelka (n° 16) ont eux réussi leurs entrées en lice sans trembler à Indian Wells.
Titré à Metz puis battu par Aslan Karatsev au troisième tour à San Diego, Hubert Hurkacz a relancé la machine à Indian Wells. Tête de série numéro 8, le Polonais, exempté de premier tour, s’est sortie d’une entrée en lice piégeuse face à Alexei Popyrin. Victoire 6-1, 7-5 en 1 h 26.
Menant rapidement 3-0 puis 5-1 grâce à deux breaks, le natif de Wrocław a plié la première manche en 26 minutes. Solide sur son service, il n’a pas eu la moindre balle de break à défendre en passant 65 % de premières balles avec 71 % de points gagnés derrière celles-ci, et 67 % après sa seconde.
Dans le deuxième set, Hurkacz a continué sur sa lancée en prenant l’engagement adverse à 2-1. Puis, à 5-4 moment de servir pour le match, il a flanché pour la première fois. Débreak. Pas de quoi le perturber outre-mesure. Creusant à nouveau l’écart à 5-5, il a écarté une ultime balle de débreak avant de valider son billet pour le troisième tour.
Opelka, sans concéder une seule balle de break
Comptant parmi les belles progressions de l’année grâce à une demi-finale et une finale en Masters 1000 – à Rome et Toronto -, Reilly Opelka n’a jamais était menacé sur son point fort pour son entrée en lice dans le désert californien. Opposé à Taro Daniel, l’Américain n’a pas concédé la moindre balle de break pour s’imposer 7-5, 6-3 en 1 h 29.
S’il s’est promené sur son engagement, le géant de 2,11 m a mis du temps à trouver la faille sur celui du Japonais. Lors du premier round, il lui a fallu attendre l’ultime jeu pour réussir son premier break, à sa troisième occasion. De son côté, il affichait alors 92 % de points gagnés derrière sa première balle (12/13).
Lors du second acte, un break à 3-2 pour mener 4-2 lui a permis de filer vers le succès sans trembler. Sur l’ensemble de la rencontre, Opelka n’a perdu que 5 points sur ses engagements (3 derrière sa première balle, 2 derrière sa seconde). Au prochain tour, il pourrait retrouver Grigor Dimitrov, qu’il avait vaincu lors de son épopée à Toronto.
Schwartzman, en sauvant deux balles de match
Tête de série numéro 11, Diego Schwartzman a dû ferrailler. Face au puissant Maxime Cressy, qui avait fait parler de lui en éliminant Pablo Carreño Busta au premier tour de l’US Open, l’Argentin eu besoin de trois manches et 2 h 38 pour sen sortir. Victoire 6-2, 3-6, 7-5.
S’il s’est promené lors du round d’ouverture, “El Peque” a ensuite eu toutes les peines du monde à trouver la faille sur l’engagement du colosse Américano-Français. Après son deuxième break à 3-1 dans la première manche, il a dû attendre les ultimes moments du match pour réussir à nouveau cette performance.
Mené 5-4 40-15 sur le service de Cressy, le natif de Buenos Aires a sauvé les deux balles de matchs avant de remporter les trois derniers jeux du duel pour sauver sa peau. Au troisième tour, Diego Schwartzman doit se mesurer à Dan Evans (n° 18) vainqueur de son bras de fer face à Kei Nishikori : 4-6, 6-3 6-4 en 2 h 48.