Basilashvili, après sa victoire contre Tsitsipás : « Je ne suis pas si heureux de la façon dont j’ai joué. »
Pour son premier quart de finale en Masters 1000, Nikoloz Basilashvili s’est offert le premier top 3 de sa carrière en éliminant Stéfanos Tsitsipás vendredi à Indian Wells.
Bûcheron du tennis, Nikoloz Basilashvili (n° 29), qui disputait son premier quart de finale en Masters 1000 a envoyé du bois face à Stéfanos Tsitsipás (n° 2) samedi soir à Indian Wells. Vainqueur 6-4, 2-6, 6-4 en 2 h10, le Géorgien à la puissance comptant parmi les plus impressionnantes du circuit s’est offert le premier top de sa carrière. Sans être satisfait outre mesure de sa performance. « En fait, je ne suis pas si heureux de la façon dont j’ai joué du fond », a-t-il expliqué en conférence de presse. « Je déclenchais ma frappe trop tôt. Mais au final, c’est un bon résultat. »
« Mon niveau physique a un peu chuté dans le troisième set à cause des émotions », a-t-il poursuivi. « J’étais très tendu en fin de rencontre. J’ai essayé de me concentrer sur la balle en essayant de frapper plus fort au service. J’ai réussi à rester solide pour gagner. » En mal de belle performance depuis sa demi-finale à Halle en juin, le natif de Tbilisi n’a jamais perdu foi en son tennis. « Surpris (de son niveau actuel) ? Pas vraiment », a-t-il confié.
« Ça fait un bon moment que je joue bien à l’entraînement », a-t-il ajouté. « Il me manquait juste cette bonne qualité de première balle. Mon niveau avait baissé au service, j’ai corrigé ça. C’est grâce à ça que je suis en demi-finale. » S’il a réussi la meilleure performance de sa carrière en venant à bout du numéro 3 mondial – devant ses victoires contre Alexander Zverev, alors 5e, à Hambourg en 2019, et Juan Martín del Potro, 4e du classement ATP, à Pékin en 2018 – Basilashvili a placé un autre succès au sommet de son panthéon personnel.
Ma plus belle victoire ? Celle contre Roger Federer.
« Ma plus belle victoire ? Celle contre Roger Federer (à Doha, lors du tournoi de reprise du Suisse après plus d’un an sans compétition) signifie beaucoup pour moi parce qu’il est mon idole », a-t-il confié. « C’est l’idole de tout le monde. Cette victoire a été très importante dans ma carrière. Mais battre Stéfanos aujourd’hui (vendredi) est aussi très, très important. » Pour bonifier celle-ci, il a désormais rendez-vous avec Taylor Fritz (n° 31), tombeur d’Alexander Zverev (n° 3) en sauvant deux balles de match.
« Je vais devoir gérer mes émotions, j’en ai beaucoup (sur le court) », a analysé Basilashvili, homme au visage toutefois illisible, figé dans une expression neutre, pendant un match.. « Ce sera ma première demi-finale dans un grand stade. Je dois rester calme, me concentrer sur mon service et mon jeu du fond. » En trois rencontres – toutes sur dur – l’actuel 26e mondial, 29 ans, s’est incliné deux fois contre Fritz. Un duel de cogneur qui devrait permettre d’apprécier quelques belles bûches capables d’enflammer le stade.
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